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CESE : une nouvelle stratégie énergétique recommandée

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Jeudi, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a appelé à la mise en place d’une nouvelle stratégie énergétique. Le Conseil considère que cette dernière devra être socialement juste, équitable et inclusive, ainsi que responsable sur le plan environnemental et soutenable sur le plan financier. Voici les grandes lignes de cette stratégie recommandée par le CESE.

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Une nouvelle stratégie énergétique, c’est l’appel lancé ce jeudi par le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ce dernier juge que la nouvelle stratégie énergétique du royaume doit permettre de bien gérer les impacts sanitaires, en maitrisant et en minimisant les plus nocifs d’entre eux et en maximisant les plus avantageux pour l’ensemble de la communauté, rapporte le site EcoActu.

La nouvelle stratégie doit également être planifiée de manière holistiqueet s’articuler autour de l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Par ailleurs, elle doit aussi reposer sur une adhésion citoyenne élargie avec l’implication des citoyens et des territoires pour lier la transition énergétique aux enjeux du développement local. Le CESE a élaboré plusieurs recommandations. Tout d’abord, le CESE appelle à augmenter la part de l’électricité verte dans le mix énergétique.

Réserver la part quasi exclusive des investissements aux énergies renouvelables notamment l’éolien. Le Conseil préconise de financer le développement et la réalisation de nouveaux projets d’énergies renouvelables par la dette commerciale dans le respect de la faisabilité économique des projets, mais aussi, prioriser le développement des stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) comme moyen de stockage, en attendant que des solutions alternatives de stockage (batteries, redox, thermique, hydrogène) atteignent la maturité prévue par les études internationales (IRENA en particulier).

Aussi, le CESE recommande d’encourager la production décentralisée et la digitalisation des services énergétiques à travers le déploiement d’installations solaires d’autoproduction d’électricité dans le résidentiel, l’industrie, le tertiaire ou encore l’agriculture. Le Conseil appelle également à accélérer la production « décentralisée » qui constitue un moyen d’appui social aux populations à faible revenu (cadre réglementaire, création d’un marché dynamique de la production décentralisée).

Le Conseil précise qu’en accélérant sa transition énergétique, le Maroc peut exploiter, au bénéfice de ses citoyens, un gisement énergétique exceptionnel désormais économiquement viable. «Le Maroc possède un potentiel d’énergie verte exceptionnel. Son exploitation permettrait de positionner le Maroc en leader de la transition énergétique».

Le CESE a à cet effet examiné 3 scénarios à horizon 2030, 2040 et 2050 et exploré ainsi les options stratégiques à adopter dès aujourd’hui. Ainsi la dépendance énergétique et la dépendance spécifique aux produits pétroliers pourraient baisser jusqu’à 17% en 2050, alors que la part de renouvelable pourrait atteindre 96% de la puissance installée du mix électrique au même horizon, rapporte le quotidien Le Matin dans son édition du vendredi 10 juillet 2020.

Le CESE affirme que la facture énergétique pourrait se réduire de 12% alors que l’énergie consommée serait multipliée par 3, tandis que la balance des paiements serait allégée de 74 milliards de dirhams en 2050.

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