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«Amnesty International (AI) a procédé à une campagne internationale de diffamation mobilisant des dizaines de journaux internationaux qui ont relayé – sans vérifications des faits – un rapport nuisant à la réputation du Maroc», a martelé ce jeudi 2 juillet Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse conjointe avec Saïd Amzazi, porte-parole du gouvernement, et Mustapha Ramid,ministre des Droits de l’Homme. Selon Challenge, Bourita a pointé du doigt la position hostile adoptée par l’Organisation non gouvernementale (ONG)à l’égard du royaume, soulignant que cette dernière soulève des interrogations quant à ses motivations. Le ministre soutient que le gouvernement réclame «une réponse officielle de la part de cette Organisation qui prétend défendre les droits de l’Homme : une réponse qui comprend toutes les preuves matérielles auxquelles elle aurait eu recours pour porter préjudice au Maroc».
H24Info rapporte pour sa part que cette affairea été au cœur du Conseil du gouvernement, qui a été présidé par Saad Dine El Otmani, chef de l’Exécutif. La même source rapporte qu’El Otmani a condamné l’ingérence d’Amnesty dans la politique intérieure du pays, en affirmant que l’Organisation est devenue un acteur politique dont les ficelles sont contrôlées par des opposants aux institutions marocaines. Il a cité dans ce sens «deux rapports publiés en octobre 2019 et en juin 2020 par l’ONG, lesquels vont sciemment à l’encontre de l’histoire et des orientations de la communauté internationale, qui ne cesse de saluer et d’apprécier les efforts et les initiatives du Maroc, notamment dans le domaine des Droits de l’Homme». Hespress Fr ajoute que le Chef du gouvernement a adressé une lettre à AI, dans laquelle il «affirme que le royaume prendra les mesures nécessaires pour défendre sa sécurité nationale, ainsi que pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale au sujet des allégations» qu’on lui impute.
Pour rappel,le rapport controversé d’Amnesty a accusé le pays d’espionner le téléphone du journaliste Omar Radi. Ce dernier fait actuellement l’objet d’une enquête judiciaire pour ses liens présumés avec des agents étrangers de renseignements, qui ont servi sous couverture diplomatique depuis 1979. Par ailleurs, des sources informées ont déclaré à Le360 que l’un des contacts du journaliste est un officier des services de renseignements britanniques « MI6 ». L’identité de l’agentaurait été révélée en 2013 par le dénonciateur Edward Snowden, qui a soutenu que ce dernier a servi à Téhéran, Kaboul et Moscou, et a également travaillé comme consultant politique pour le Haut Commissariat britannique à Ottawa (Canada).
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