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Les défaillances d’entreprises s’accélèrent

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Les défaillances d’entreprises risquent de se multiplier dans le monde à cause de la pandémie du Covid-19. L’Espagne et l’Italie figurent parmi les pays les plus touchés par cette crise. Au Maroc, la situation est tout aussi critique, et se traduit par de multiples impayés bancaires. Selon le dernier rapport de Bank Al-Maghrib, ces derniers ont augmenté plus rapidement que l’encours global des crédits. Ils totalisent 73,7 milliards de dirhams, soit un taux d’impayés de 8% à fin mai 2020.

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Dure la reprise ! C’est ce que se disent de nombreuses entreprises marocaines touchées de plein fouet par la pandémie du Covid-19. Même si l’activité a repris pour la plupart des commerces après trois mois de confinement, ces derniers font face à plusieurs obstacles. Problème de trésorerie, manque de clientèle, fermetures des frontières…etc.

«Avoir survécu jusque-là est déjà un exploit en soi», souligne l’Économiste dans son éditorial du vendredi 3 juillet 2020. Le journal souligne qu’«il est urgent que le gouvernement lâche sa loi de finances pour rassurer les opérateurs, relancer les commandes et ramener la confiance».

Selon Médias24, l’arrêt d’activité avec le confinement a stoppé les ventes et a généré une cascade d’impayés qui bloque l’activité. Le client n’était pas au rendez-vous, la parole donnée au grossiste ou le chèque laissé en garantie ne sont pas honorés ; le producteur non plus n’est pas payé. Ce qui implique une crise à effet domino.

Plusieurs associations de commerçants ont formulé certaines propositions au ministre de l’Industrie Moulay Hafid El Alamy pour faciliter la reprise et encourager la relance. Parmi leurs propositions, l’intervention de l’État pour trouver des solutions au manque de liquidités dans le cycle économique notamment en encourageant le secteur bancaire à accorder des crédits sans intérêts au secteur du commerce.

– Le rallongement des délais légaux relatifs aux déclarations et aux dépôts de liquidités chez les banques instaurés dans le cadre de la loi de Finances 2020 avec une exonération de l’impôt afin de permettre aux commerçants, aux professionnels et aux consommateurs d’injecter des liquidités dans le cycle économique en toute confiance.

– La création d’une ligne de crédit pour couvrir les dépenses de fonctionnement des commerçants impactés par la crise avec un délai de remboursement qui ne peut être inférieur à deux ans.

– L’implication des banques participatives dans les programmes de soutien au secteur du commerce.

Rappelons que l’Espagne et l’Italie sont les pays européens avec le plus de défaillances d’entreprises. L’économie espagnole connaîtrait ainsi une contraction de 12,8% contre 13,6% pour l’Italie.

Hausse des impayés bancaires

La Banque centrale a annoncé, ce jeudi, que les impayés bancaires se sont établis à 73,7 milliards de DH, en hausse de 5,5% depuis le début de l’année, et de 9% par rapport à fin 2019. Avec ce niveau de créances en souffrance, le taux d’impayés bancaire au niveau du secteur s’établit à environ 8%, un taux que certains considèrent comme élevé et que d’autres trouvent convenable pour une économie comme celle du Maroc.

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