Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le crédit est resté dynamique à fin mai avec une croissance de 6,5% en glissement annuel selon les statistiques de Bank Al-Maghrib. Ceci est à mettre essentiellement à l’actif des mesures du gouvernement et du secteur bancaire pour aider les entreprises à faire face à la crise du Covid-19.
Le crédit court terme en avant
Ainsi, les crédits de trésorerie sont le moteur de la croissance avec une hausse de 16% sur un an à 205 milliards de DH. La progression depuis janvier ressort à 7,8%. Il faut noter que les crédits court terme, accordés par les banques aux autres institutions financières, ont doublé (en glissement annuel) pour s’établir à 6,4 milliards de DH. Le total des financements aux entreprises non financières privées se chiffre à 176 milliards de DH en hausse de 17,6%. L’encours des découverts accordés aux ménages, eux, ont limité leur hausse à 1,5% avec 19,7 milliards de DH d’encours.
En dehors des crédits de trésorerie, la demande au niveau des autres produits est très faible, en l’occurrence pour l’acquisition d’un bien immobilier et pour la consommation. L’encours des prêts immobiliers affiche une petite hausse de 1% dont une croissance de 1,1% des crédits à l’habitat. Ceux destinés à la promotion immobilière ont chuté de 12%. Les Marocains n’ont pas la tête à acheter un logement aujourd’hui. D’un autre côté, ils sont plus regardants sur les dépenses de consommation. La fermeture des magasins et des commerces n’est pas étrangère à cette attitude. L’encours du crédit à la consommation a reculé de 0,7% à 55 milliards de DH.
Le coût du risque explose
Mais, dans la conjoncture actuelle, les banques ont les yeux braqués sur le niveau des créances en souffrance. Aujourd’hui, il est difficile d’anticiper l’ampleur de la hausse en fin d’année. À fin mai, les impayés ont augmenté de 8,9% pour atteindre 74 milliards de DH dont 40,9 milliards de DH de créances en souffrances pour les entreprises non financières privées. Ces dernières se sont dégradées de 5,8%. La sinistralité est plus forte du côté des ménages avec une hausse de 14,4% des impayés à 32 milliards de DH.
Temps de lecture : 2 minutes
La dynamique des investissements s’accélèreLes projets approuvés hier par la Commission nationale des investissements (CNI) totalisent une enveloppe de 36,4 milliards de DH (MMDH). La… |
Transformation numérique : l’initiative Maroc Digital 2030 de Ghita MezzourCette stratégie se décline en deux volets principaux : d’une part, la modernisation et la digitalisation des services publics pour offrir un… |
Outsourcing : Youssef Chraibi dresse les perspectives et défis du secteurS’appuyant sur une année 2023 remarquable, caractérisée par des percées technologiques et une stratégie de développement proactive, le secte… |
Marché du travail 2023 : emploi en baisse, chômage en flècheLa dernière note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) dresse un bilan inquiétant de la situation de l’emploi au Maroc. La perte d’emplois et l… |
Services publics : le passage aux sociétés régionales multiservicesLa mise en place progressive d’un cadre juridique pour les Sociétés régionales multiservices (SRM) représente une étape importante dans la r… |
France : les agriculteurs en colère contre la concurrence déloyale des produits étrangersLes agriculteurs français ont maintenu leur blocage des axes routiers stratégiques autour de Paris pour le deuxième jour consécutif, exprima… |
La Charte de l’investissement porte ses fruitsC’est le sourire aux lèvres que le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’éva… |
ZLECAf : le Maroc passe à la mise en œuvre douanièreLe 21 mars 2018, un jalon crucial a été posé pour l'intégration économique de l'Afrique avec la signature de l'accord établissant la Zone de… |