Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
En cette période difficile pour les entreprises, le capital investissement peut s’avérer une source intéressante pour lever des fonds même si le processus est plus long qu’une demande de crédit par exemple. La profession dispose de plus de 2 milliards de dirhams à investir. Cette manne pourrait aider les entreprises saines et bien gérées, mais fragilisées par la crise, à mobiliser des financements autres que bancaires pour passer le cap.
Un bilan plus qu’honorable
L’Association marocaine des investisseurs en capital (Amic) a publié mardi un rapport annuel d’impact. La moitié des entreprises investies ont participé à l’enquête, soit 123. Elles pèsent 31 milliards de DH de chiffres d’affaires et emploient 41000 personnes.
Les taux de croissance annuels moyens du chiffre d’affaires et des effectifs dans ces entreprises à fin 2019 sont respectivement de 15,1 % et 15% indique l’Amic. L’année dernière, la croissance du chiffre d’affaires des entreprises investies s’est élevée à 12,3% pour l’ensemble des secteurs investis, dont une hausse de 27% pour les Services alors que le PIB a augmenté de 2,2%. Par ailleurs, 47% des entreprises investies par les fonds sont exportatrices et leurs exportations ont augmenté de 2% sur un an. Entre 2000 et 2019, l’enquête révèle que la contribution fiscale des 123 entreprises a augmenté de plus de 2,5 milliards de dirhams et que la durée moyenne de détention avant cession est de six ans.
Les fonds apportent une meilleure gouvernance et de meilleures pratiques en termes de gestion. Ils influencent aussi les sujets RSE au sein des sociétés. Les entreprises investies affichent une amélioration significative des indicateurs RSE (mise en œuvre de plans annuels de formation, de chartes d’éthique et de valeurs, gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences ou encore actions environnementales et sociétales) entre la prise de participation et la cession, notent les experts.
Temps de lecture : 2 minutes
Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseursLes exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et … |
Industries : une de perdue, dix de retrouvéesLa cessation de la production de marques emblématiques telles que Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed au Maroc a suscité des réactions à trav… |
Bananes, fraises, prunes… Quels fruits importe le Maroc ?Aujourd’hui nous nous attarderons sur les bananes, mangues ou poires qui ont orné nos tables lors de l’année 2023. Le dernier rapport du sit… |
SogéCapital Bourse : le Maroc et sa stratégie gagnante contre l’inflationLe rapport de SogéCapital Bourse met en avant la capacité exceptionnelle du Maroc à naviguer à travers les turbulences inflationnistes qui o… |
Intelaka : « Dans les régions éloignées, les dossiers sont davantage rejetés », Youssef EnnaciriSur le papier, c’est du rêve ! Une chance pour les petites entreprises, un nouveau souffle. Cependant, dans la réalité, lors du lancement, l… |
PwC Global CEO Survey : aperçu de la seconde édition marocaineFace à une époque de turbulences économiques, géopolitiques et sociétales, les dirigeants maintiennent une confiance mesurée dans l'avenir d… |
Bank Al-Maghrib: taux directeur à 3% pour une croissance maîtriséeLes projections du Conseil indiquent que la croissance économique, ayant frôlé les 3% en 2023, devrait marquer un pas à 2,1% en 2024. Celle-… |
Emploi : le HCP dresse l’état de la population active en 2023La population en âge de travailler a franchi le seuil des 27,88 millions. Un peu plus de 12 millions d'actifs sont sur le marché du travail.… |