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Après la détection des premiers cas de contaminations au Covid-19, le Maroc avait procédé, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, à la fermeturede toutes ses frontières terrestres et à la suspension detous ses voyages aériens et maritimes. Ainsi depuis le 13 mars 2020, près de 38.000 Marocains se sont retrouvés bloqués dans plusieurs pays étrangers. Ces derniers ont longtemps réclamé l’intervention du gouvernement pour les rapatrier vers le royaume, mais cette requête a été difficile à mettre en place. En effet, cette opération requiert une coordination à grande échelle entre différents acteurs, notamment les ministères des Affaires étrangères, du Tourisme, du Transport et de la Santé, mais aussi les équipes de la Royale Air Maroc (RAM), des Forces armées royales (FAR) et de Direction générale de la sureté nationale (DGSN). Avant d’entamer le rapatriement de ces nationaux, l’Exécutif devait d’abord assurer les moyens de leurs transports, les structures et le personnel médical qui veillera à leur mise en quarantaine, ainsi que les tests de dépistage et les équipements sanitaires nécessaires à leur traitement.Depuis le 22 mai, le royaume a commencé à accueillir les Marocains bloqués à l’étranger, en premier ceux provenant de Ceuta et d’Algérie.
Marocains rapatriés de Ceuta
Selon Yabiladi, 200 Marocains sont arrivés, entre le 22 et le 24 mai 2020, dans l’une des stations touristiques de la baie de Tamouda au nord du pays. Les autorités locales de la préfecture de M’diq-Fnideq ont affirmé qu’ils ont tous subi deux tests de dépistage de coronavirus et qu’ils ont été déclarés non porteurs du virus ce dimanche 31 mai. Les ressortissants en question ont ainsi été autorisés à retrouver leur famille, après avoir passé plus de soixante-dix jours bloqués dans l’enclave espagnole. La même source ajoute qu’un autre groupe de Marocains est toujours bloqué à Ceuta.
2e vague de rapatriement
Le samedi 30 mai, trois avions de la RAM ont ramené au Maroc 300 Marocains, qui étaient bloqués en Algérie. D’après L’Économiste, chaque vole comportait 100 compatriotes et a atterri à l’aéroport d’Oujda. Conformément aux mesures de sécurité et de prévention en vigueur, les passagers ont été conduits vers des complexes touristiques dans la cité balnéaire de Saïdia. Ils resteront en quarantaine pendant une dizaine de jours afin de confirmer qu’ils ne sont pas contaminés au Covid-19. Concernant les autres nationaux qui sont encore bloqués en Algérie, le journal soutient que d’autres vols sont prévus dans les semaines à venir pour les ramener au Maroc, mais qu’ils seront orientés, cette fois-ci vers d’autres provinces. La même source a tenu à rappeler que «les vols de ce samedi, reliant Oujda à une ville algérienne, sont une première en soi, car jamais un vol régulier n’a opéré sur cette ligne».
La décision du ministère de la Santé controversée
La décision du ministère de la Santé de rapatrier 300 Marocains bloqués à l’étranger par semaine a été vivement critiquée par les concernés. Hespress Fr a contacté certains de ces ressortissants qui ont dénoncé que ce chiffre est très faible, et que l’opération risque de s’étaler sur plusieurs mois, alors que certains d’entre eux, notamment des étudiants, sont dans une situation très précaire. En réponse, Khalid Aït Taleb, ministre de la tutelle, a expliqué qu’il s’agit «d’une mesure technique temporaire qu’un comité technique a décidée, jusqu’à ce que les conditions adéquates soient réunies pour rapatrier tous les Marocains bloqués à l’étranger». Il a rassuré que, pour le moment, seules 300 personnes seront ramenées au royaume par semaine, mais que ce nombre pourrait très vite augmenter dépendamment des dispositions de prévention et de la capacité d’accueil du pays.
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