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La presse rend un dernier hommage à Abderrahmane El Youssoufi

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À tout seigneur, tout honneur. La presse marocaine a rendu ce lundi un vibrant hommage à Aberrahmane El Youssoufi, une des figures emblématiques de la classe politique nationale. Dans un message de condoléances adressé à l’épouse du défunt, le roi Mohammed VI considère la mort d’El Youssoufi comme une perte considérable, non seulement pour sa famille, mais pour tout le pays.

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«Un homme de conviction tire sa révérence» Les Inspirations éco, «une icône politique s’en est allée» Aujourd’hui le Maroc, «la fin d’une époque» L’Économiste, «le Maroc perd l’un de ses hommes les plus valeureux» Le Matin. La presse papier marocaine est revenue ce lundi 1er juin en long et en large sur la mort d’Abderrahmane El Youssoufi. Ex-militant et homme politique marocain, il avait dirigé le gouvernement de l’alternance au Maroc entre 1998 et 2002 et avait largement contribué àapaiser la transition institutionnelle entre le règne de feu Sa Majesté Hassan II et celui de SM le Roi Mohammed VI.

L’annonce de la mort d’El Youssoufi a résonné même de l’autre côté de la méditerranée, à l’image du magazine espagnol Atalayar entre dos Orillas, qui a souligné dans un article paru vendredi dernier qu’El Youssoufi a toujours plaidé en faveur du rapprochement et de l’intégration entre les deux rives du détroit. Le magazine espagnol considère le défunt comme «un homme qui a contribué à la lutte pour la libération du Maroc et de l’ensemble des pays du Maghreb du joug du colonialisme».

L’Économiste estime pour sa part que les Marocains retiendront de cet homme ce qu’il a été durant sa vie, à savoir «un modèle de probité, d’intégrité et d’honnêteté». Le journal affirme que même s’il était affaibli et malade, la nouvelle de sa disparition est tombée comme un couperet pour la famille des socialistes, des journalistes, et de l’ensemble des Marocains.

De son côté, le quotidien Aujourd’hui le Maroc retient de Abderrahmane El Youssoufi un homme «respecté et admiré par toute une nation, un homme politique d’une classe particulière». Le journal rappelle que «rares sont les hommes politiques ayant gardé le respect et l’admiration de toute la nation et en hauts lieux même après la retraite», et estime que «le pays a perdu un symbole de toute une époque».

Un hommage royal

Dès l’annonce de la mort d’Abderrahmane El Youssoufi, le roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à son épouse Hélène El Youssoufi et aux proches du regretté. Dans son message, le souverain qualifie la mort d’El Youssoufi comme «une perte considérable, non seulement pour sa famille, mais aussi pour son pays, le Maroc, qui perd l’un de ses hommes les plus valeureux».

Le souverain dit avoir une pensée émue et déférente pour le défunt aux grandes qualités humaines, soulignant que son patriotisme sincère ne se démentit jamais au cours des décennies de son action militante. «Son parcours fut voué à la défense des droits de l’Homme et sa vie politique fut jalonnée d’énormes sacrifices. Mu par un dévouement ardent au service des intérêts supérieurs de la patrie, il a toujours témoigné un attachement inébranlable au glorieux trône alaouite, un loyalisme sans faille aux symboles sacrés et aux constantes de la nation», poursuit le message.

Rappelons qu’en octobre 2016, le roi s’était rendu au chevet d’Aberrahmane El Youssoufi, hospitalisé à l’hôpital Cheikh Zayed. Une image du roi embrassant la tête de l’homme politique avait fait le tour de la toile. Quelques mois plus tôt, en août 2016, le roi Mohammed VI avait baptisé une avenue à Tanger (ville natale du défunt), sous le nom avenue Abderrahmane El Youssoufi. Une autre preuve d’amour et de reconnaissance pour un personnage qui restera à jamais ancré dans la mémoire et lecœur des Marocains.

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