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Les prévisions économiques s’enchaînent et les chiffres sont plus mauvais à chaque actualisation. Le FMI et la Banque mondiale s’attendent carrément à une chute du PIB en 2020. Le FMI est plus pessimiste que la Banque mondiale puisqu’il prévoit une contraction de 3,7% du PIB. Le taux de chômage devrait augmenter pour atteindre 12,5%.
Lourd bilan pour les TPME
Les mesures de soutien aux entreprises et aux ménages vont permettre de limiter les dégâts. Les demandes de report d’échéances de crédit et de nouvelles lignes de financement se multiplient auprès des banques. Cependant, de nombreuses entreprises risquent de ne pas se relever de cette crise. Les plus fragiles avant la crise risquent fortement le dépôt de bilan.
Selon les premières estimations de l’assureur crédit Euler Hermes, près de 10.000 entreprises vont faire faillite cette année. «Nous prévoyons une forte augmentation de 17% des défaillances d’entreprises au Maroc en 2020 pour atteindre 9874 sociétés contre une hausse de 6% en 2019», a confié Alexis Garatti, directeur de la recherche économique du groupe Euler Hermes, à notre confrère Le Matin. Les prévisions de l’assureur crédit prennent pour hypothèse une croissance de 0,5%. Cela veut dire que les défaillances seront bien plus importantes en cas de récession.
Toute l’économie à la peine
Aujourd’hui, c’est en quelque sorte la course contre la montre pour enrayer la propagation du virus et redémarrer rapidement l’économie. Si la paralysie dure longtemps, les conséquences seront encore plus lourdes. Les séquelles de la crise sur le secteur du tourisme notamment pourraient durer longtemps. L’écrasante majorité des touristes viennent de l’Europe. Or, les principaux pays émetteurs vont enregistrer une récession violente. Le PIB devrait chuter de 9% en Italie, 8% en Espagne et 7,2% en France selon le FMI. Les autorités françaises, elles-mêmes, sont plus pessimistes que le FMI puisqu’elles prévoient une baisse de 8% du PIB alors que les autorités britanniques tablent jusqu’à 13% de recul. Au-delà du tourisme, c’est tout le commerce extérieur qui sera lourdement impacté par la crise, en particulier les relations économiques avec ces quatre pays.
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