Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
À fin mars, les finances publiques affichent un excédent budgétaire de 6,3 milliards de DH. À la même période en 2019, elles présentaient un déficit de 4,5 milliards de DH. Compte tenu de la crise sanitaire et économique, cette situation est bien entendu provisoire. L’excédent budgétaire à fin mars s’explique en grande partie par les dons au profit du Fonds dédié à la gestion de la pandémie du coronavirus. Des recettes de 18,3 milliards de DH ont été enregistrées contre des dépenses de 1,2 milliard de DH.
L’arrêt de l’activité dans plusieurs secteurs va se traduire par une baisse importante des recettes. Sachant que sur la partie dépenses, les coupes sont plus difficiles. La volonté du gouvernement de reporter certains investissements publics s’était heurtée à de vives critiques dans le milieu des affaires, au point de le pousser à abandonner son projet. Le déficit budgétaire va sans surprise se dégrader. Personne n’en connait l’ampleur.
Un premier trimestre sans dégâts
Pour l’heure et après trois mois, les recettes ordinaires ont augmenté de 8%, dont une progression de 3,8% des recettes fiscales, pour atteindre 62 milliards de DH. Les impôts indirects ont cru de 1% grâce essentiellement à l’amélioration de 4% de l’impôt sur le revenu (12 milliards de DH). L’impôt sur les bénéfices, lui, a diminué de 2%. Les impôts indirects se sont élargis de 6,7% grâce à une bonne croissance de la TVA à l’intérieur comme à l’importation (+11%). La TVA à l’intérieur est corrélée au dynamisme de la consommation. Or, les mesures d’urgence sanitaires nécessaires vont affecter la consommation des ménages et donc le rendement de la TVA. Après trois mois, les droits de douane ont augmenté de 16,5%. Les recettes non fiscales ont rapporté 6,6 milliards de DH, en hausse de 77%.
Du côté des dépenses, la progression a été de 15%. Elle recouvre une augmentation de 17% des dépenses de biens et services (les charges de personnel ont progressé de 12% à 34 milliards de DH). En revanche, les dépenses de compensation ont baissé de 13,5% sous l’effet de la baisse des prix des matières premières.
Temps de lecture : 3 minutes
Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay… |
HCP : une croissance solide face à une inflation en reculDans sa dernière note de conjoncture, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) offre une perspective détaillée et analytique de l'économie nationa… |
Le Maroc compte sur ses importations de céréales pour combler la production nationaleLe communiqué officiel de Bank Al-Maghrib, du 19 mars dernier, peint un tableau sombre sur les perspectives agricoles du pays. L'institution… |
Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?Et c’est parti pour un tour. Longuement en discussion, le projet de loi a été voté, et en 2021 le cannabis à visée pharmaceutique peut désor… |
Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocainesDans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r… |
Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseursLes exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et … |
Industries : une de perdue, dix de retrouvéesLa cessation de la production de marques emblématiques telles que Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed au Maroc a suscité des réactions à trav… |
Bananes, fraises, prunes… Quels fruits importe le Maroc ?Aujourd’hui nous nous attarderons sur les bananes, mangues ou poires qui ont orné nos tables lors de l’année 2023. Le dernier rapport du sit… |