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Le risque Maroc se dégrade provisoirement à « modérer »

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Euler Hermès a dégradé la note de 18 pays, dont le Maroc. Sa note crédit est passée de B1 à B2. Elle passe de la catégorie risque faible à risque modérée. Ces changements tiennent compte des incertitudes entourant l’économie mondiale, surtout de la durée et de l’impact de la pandémie de covid-19. Au Maroc, les effets sont déjà très visibles sur l’automobile et le tourisme. La crise va aussi durement affecter la consommation des ménages, un des moteurs de la croissance qui a été revue nettement à la baisse. L’ampleur de la révision s’explique aussi par la sécheresse.

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En novembre dernier, Euler Hermès présentait à Casablanca les prévisions économiques mondiales. À ce moment, les économistes étaient loin d’imaginer qu’un virus allait balayer toutes leurs prévisions.

Aujourd’hui, Euler Hermès ne prévoit qu’une croissance de 0,5% de l’économie mondiale en 2020. Comparé à d’autres, le spécialiste de l’assurance crédit est très optimiste. Certains pronostics tablent sur une contraction du PIB mondial. L’une des conséquences de la pandémie et de son impact sur les économies de la planète, y compris le Maroc, est que ce dernier a vu sa note de crédit attribuée par Euler Hermès passer de B1 à B2, relèvent plusieurs journaux. Elle passe de la catégorie risque faible à risque modérée. Le Maroc n’est pas le seul dans ces cas. La note de trois autres pays africains a été abaissée. En tout, Euler Hermès a dégradé la note de 18 pays dans le monde.

Ces changements tiennent compte des incertitudes entourant l’économie mondiale, surtout la durée et l’impact du Covid-19. Pour le Maroc, les effets sont déjà très visibles sur les secteurs de l’automobile et du tourisme qui sont aussi deux secteurs pourvoyeurs de devises. La baisse des exportations automobile et l’absence de touristes contribuent à assécher les devises sur le marché. D’un autre côté, les mesures pour lutter contre la propagation du virus vont impacter la consommation des ménages, l’un des principaux moteurs de la croissance. Les déclarations d’arrêt temporaire de travail se multiplient. L’on se rapproche du million de déclarations.

La crise aura globalement des conséquences lourdes sur la croissance. Elle a déjà été fortement amputée par ailleurs. L’ampleur de la baisse s’explique aussi par la sécheresse et les prévisions une mauvaise campagne agricole (40 millions de quintaux selon Bank Al Maghrib).

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