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Les mesures de soutien aux entreprises touchées par la pandémie Coronavirus se multiplient. Le gouvernement, en collaboration avec les banques notamment, a prévu une batterie de mesures pour aider les sociétés. La dernière en date est la mise en place de Damane Oxygène pour faciliter l’accès aux crédits de trésorerie.
Les banques ne jouent pas le jeu
Ces financements sont destinés à financer les salaires, plus généralement les charges courantes. Cependant, beaucoup d’entreprises qui se rendent à leurs banques pour bénéficier des dispositions prévues jusque-là ressortent déçues. C’est en partie ce qu’a voulu dénoncer le président de la CGEM dans une lettre adressée au GPBM. Tout en saluant les nombreuses initiatives mises en place, Chakib Alj alerte sur certains comportements. «Les mesures énoncées par le GPBM sont construites, dans leurs principes, pour répondre à la situation et ainsi accompagner notre tissu d’entreprise à traverser cette crise exceptionnelle. Toutefois, nous observons des écarts et des situations en décalage avec ces principes. L’impact de ces écarts, s’ils ne sont pas rattrapés, pourrait être fatal à de très nombreuses entreprises, pourtant aptes à retrouver leur rythme de croisière après cette crise (générant ainsi un niveau de casse sans précédent, et qui laissera une empreinte économique et sociale indélébile)», prévient le patron des patrons dans sa missive.
Sur le report des échéances de crédits moyen terme et de leasing, le patronat note un bon suivi. En revanche, il relève la difficulté d’accès de certaines entreprises à leur responsable clientèle, impactant le délai de réponses à leurs requêtes. «De même il apparaît que certaines banques annonceraient des pénalités ou intérêts supplémentaires, et d’autres n’accepteraient le report qu’à compter du mois d’avril. En comparaison, certains pays européens reportent, à la fin des contrats, les échéances de 6 mois», souligne le patron des patrons.
Par ailleurs, il dénonce la hausse des marges et la tarification des emprunts dans certaines banques. Il en veut pour exemple le doublement du taux de refinancement des importations dans certains cas. On attend la réponse du GPBM.
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