Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Lundi, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a envoyé une circulaire dans laquelle il autorise l’introduction de Chloroquine dans le traitement thérapeutique des cas confirmés du Covid-19. Selon le360, la France a également autorisé, ce mardi, l’usage de la Chloroquine pour le traitement «des cas les plus graves» de contamination au coronavirus.
Si ce traitement est porteur d’espoir (des chercheurs chinois ayant annoncé à la fin du mois de février la conduite d’essais concluants sur une centaine de malades atteints du Covid-19), la pratique de la Chloroquine n’est pas sans risques et divise les chercheurs. Françoise Barré-Sinoussi, nommée à la tête d’un Comité analyse recherche et expertise composé de douze chercheurs et médecins, appelle à la prudence. «Les premiers résultats publiés portent sur un tout petit nombre de personnes, une vingtaine, et l’étude comporte des faiblesses méthodologiques. Il est absolument indispensable que l’essai de ce médicament soit réalisé avec une rigueur scientifique, pour avoir une réponse sur son efficacité, et ses éventuels effets secondaires», déclare-t-elle à Le Monde. La lauréate du prix Nobel de médecine estime qu’il faut attendre les résultats de l’essai Discovery, conçu dans le cadre du consortium « Reacting », qui vient de démarrer et qui portera sur 3200 personnes, dont 800 en France, pour se faire une idée précise sur l’efficacité de la Chloroquine dans le traitement du Covid-19.
Les effets secondaires
Les médecins et scientifiques se méfient de la délivrance des médicaments Nivaquine et Plaquenil (à base de Chloroquine) pour plusieurs raisons. Le médicament provoque chez le patient plus d’une dizaine d’effets indésirables. Parmi eux, les troubles digestifs avec nausées, vomissements et diarrhées, des réactions allergiques, des insomnies, des hallucinations, des maux de tête, des douleurs locales, ressemblant à des brûlures, picotements, ou décharges électriques au niveau des mains et des pieds, mais aussi des effets cardio-vasculaires.
Rappelons que le laboratoire Sanofi Maroc a livré au gouvernement la totalité de son stock de Plaquenil et de Nivaquine (10000 doses), préconisés dans le traitement du coronavirus par le comité scientifique. À défaut d’un traitement efficace à 100% et qui soulagerait la planète, le Maroc, à l’instar de la France et d’autres pays du monde, fait avec les moyens du bord…
Temps de lecture : 3 minutes
Volaille : où en sommes-nous ?Après une augmentation vertigineuse atteignant même 25 dirhams le kilogramme, le prix de la viande de poulet a connu une légère baisse penda… |
Où en est-on de la tuberculose au Maroc ?En 2022, le monde a été confronté à 10,6 millions de nouveaux cas de tuberculose, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Une réali… |
Santé : adopter une routine saine pendant le ramadanLa période du ramadan est marquée par une consommation alimentaire nocturne exclusive, entraînant souvent une augmentation de la quantité in… |
Ramadan 1445 : cachez ces prix que je ne saurais voir !La folie furieuse de ce début de Ramadan s’est légèrement calmée. Il faut dire que les ftours ne sont plus forcément aussi chargés que la pr… |
Journée mondiale de l’eau : perspectives marocaines et recommandations de l’ONUPour l'édition 2024 de la Journée mondiale de l'Eau, l'ONU met en lumière l'importance vitale d'assurer des approvisionnements sûrs et équit… |
On a testé pour vous… la vente pyramidaleQue fais-tu dans la vie ? Dans chaque début de relation, amicale ou autre, cette question finit par se poser. Alors lorsque quelqu’un que vo… |
Mendicité : les propositions du CESE pour y remédierAhmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a plaidé mercredi à Rabat pour une amélioration de la s… |
Rapport mondial sur le bonheur : les Marocains moins heureux qu’avantÀ l'occasion de la journée mondiale du bonheur, célébrée hier, l’Organisation des Nations Unies a dévoilé son rapport annuel sur les pays le… |