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Le ministre de l’Intérieur exhorte les Marocains à respecter l’état d’urgence

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Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a exhorté les Marocains à respecter les mesures adoptées par les autorités publiques pour prévenir la propagation de la pandémie du COVID-19. Intervenant, ce lundi 23 mars à Rabat, après l’adoption du projet de décret-loi 2.20.292 sur l’état d’urgence sanitaire et les procédures de sa déclaration, le ministre a rappelé que, pour le moment, le confinement reste la seule solution pour endiguer cette épidémie, qui a entrainé la mort de 4 Marocains et la contamination de 143 autres.

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Le gouvernement marocain hausse le ton. Ce mardi 24 mars, le décret-loi n°2.20.292, relatif aux mesures et à la déclaration de l’état d’urgence sanitaire dans le royaume, a été publié au Bulletin officiel. Ledit décret a été acté la veille par la Commission de l’Intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants. L’adoption de ce texte de loi intervient après sa validation, le dimanche 22 mars, par le gouvernement afin d’endiguer la progression du coronavirus dans le pays, indique Médias24. Outre cette législation, un autre projet de loi a été adopté à l’unanimité par le gouvernement. Il s’agit du décret-loi n°2.20.293 qui concerne spécifiquement l’actuelle pandémie du Covid-19, qui sévit dans le monde entier et qui a couté la vie à 4 personnes et en a contaminé 143 autres au Maroc.

Un cadre juridique à la situation actuelle

Dans le cadre des mesures préventives urgentes du gouvernement contre le Covid-19, le projet de loi n°2.20.292 fournit un cadre juridique permettant aux autorités publiques de prendre les mesures appropriées et de déclarer l’état d’urgence sanitaire chaque fois que la sécurité des citoyens est menacée par une épidémie. Le texte souligne que «toute violation des ordres et décision des autorités publiques est passible d’une peine d’un à trois mois d’emprisonnement et d’une amende allant de 300 DH à 1300 DH ou de l’une des deux peines».

Le décret-loi n°2.20.293 concerne spécifiquement la crise sanitaire actuelle que connait le pays. Il est entré en vigueur le 20 mars et prendra fin après un mois, soit le 20 avril 2020. Pendant cette période, qui pourrait être prolongée par le parlement si nécessaire, les Marocains sont appelés à rester chez eux, à limiter leurs déplacements et leur circulation (sauf en cas de nécessité), à éviter tous rassemblement,attroupement ou réunion ainsi que tous les espaces publics pouvant accueillir plus de 10 personnes.

2 ou 3 semaines pour endiguer la propagation

«La plus grande contribution des citoyens est de respecter les mesures entreprises par les autorités publiques», a précisé Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur. Intervenant, ce lundi à Rabat, devant la Commission de l’Intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants, Laftit a affirmé que pour assurer une protection optimale à la population, chaque Marocain se doit de respecter et d’appliquer les procédures et les dispositifs énoncés par le gouvernement. Le ministre a exhorté les citoyens à «rester chez eux, sauf en cas de nécessité, à l’exception des personnes qui se rendent à leur travail», rapporte H24Info.

Rappelant que le confinement reste la seule solution pour endiguer cette épidémie, comme cela a été prouvé dans certains pays étrangers, Laftit a souligné que les décisions prises, ce lundi, «ne peuvent donner plein effet qu’après deux ou trois semaines». D’après Hespress Fr, il a ensuite réitéré l’importance du respect des mesures de l’état d’urgence, ajoutant que des attestations exceptionnelles de circulations et que des documents de travail ont été délivrés pour permettre la mobilité des citoyens et des résidents.

Pour le ministre de l’Intérieur, «l’objectif pour le moment est de trouver des solutions, ce à quoi le Maroc aspire à travers le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie ducoronavirus». Notons que ledit fonds, crée par le roi Mohammed VI et qui devait initialement être dotés de dix milliards de DH, a désormais dépassé les 27,2 milliards de DH. Ratifié et publié au Bulletin officiel le 17 mars, ce fonds a été alimenté par les dons de plusieurs personnes morales et physiques ainsi que les contributions de plusieurs organismes étatiques et semi-étatiques.

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