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Lundi dernier, le ministère de l’Intérieur a annoncé de nouvelles mesures pour les transports publics au Maroc afin de préserver la sécurité des citoyens marocains. Parmi ces mesures, la limitation du nombre de sièges passagers autorisés pour les grands taxis à trois passagers au lieu de six.En réaction à ces mesures, les chauffeurs de taxi de Rabat ont décidé de suspendre leur activité et de ne plus assurer le transport entre la capitale et Salé, laissant ainsi les citoyens voulant rejoindre leur lieu de travail dans la tourmente, rapporte le quotidien le Matin ce jeudi.
D’autres chauffeurs de la ville se sont pliés aux mesures du ministère de l’Intérieur, mais ont décidé de doubler les tarifs de la course, passant de 5dh (prix habituel) à 10 dirhams pour chaque passager, rapporte la même source. Le même constat a été fait par le quotidien arabophone Assabah dans un reportage publié ce jeudi 19 mars 2020. Le journal souligne que des accrochages ont eu lieu entre chauffeurs et clients Boulevard Ibrahim Roudani et au quartier Derb Sultan à Casablanca en raison du prix de la course imposé.
Cette situation a profité à certains chauffeurs surnommés les «Khettafa». Ces derniers transportent dans une fourgonnette jusqu’à 8 et 9 personnes, pour le prix de 5 dirhams chacun. Une pratique qui va totalement à l’encontre des instructions des autorités publiques.
Les syndicats appellent à la préservation des intérêts des travailleurs
Mohamed Mouttaqi, secrétaire général du syndicat des taxis relevant de la fédération démocratique du travail (FDT) estime qu’avec les mesures adoptées par le ministère «les chauffeurs se retrouvent seuls devant les risques financiers engendrés». Le syndicaliste appelle à une intervention auprès des banques pour «alléger ou suspendre les traites relatives à l’achat des véhicules». De son côté, Abderrahmane Chafai, coordinateur national du comité de coordination national du transport appelle à une baisse importante des prix à la station afin de palier la baisse des clients et permettre aux chauffeurs d’assurer leurs missions. «Transporter trois personnes dans un grand taxi ne permet même pas de payer la facture du carburant», souligne-t-il. Dans un communiqué, le département de l’Intérieur a conseillé aux citoyens de ne recourir aux moyens de transport en commun qu’en cas d’urgence et de grande nécessité.
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