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La volatilité est devenue extrême sur les marchés boursiers en proie à l’inquiétude face à la propagation du coronavirus. Après leur plongeon jeudi, les principaux indices mondiaux ont rebondi ce vendredi. Le CAC 40 prenait près de 4% après la pire séance de son histoire la veille, où il avait dévissé de plus de 12%. Le DAX en Allemagne affichait un gain de plus de 2% en séance vendredi alors que les indices américains (Dow Jones et S&P 500) gagnaient près de 3%.
Au cours d’une semaine qui aura été très agitée, les bourses enregistrant jeudi leur pire séance depuis 1987, les incertitudes ne sont pas encore levées. L’Espagne, où la propagation du virus s’accélère, va déclarer l’état d’urgence dès ce samedi afin d’améliorer son efficacité dans la lutte. La région de Madrid a en outre décidé de fermer les restaurants, bars et magasins. Seuls les supermarchés et les pharmacies pourront rester ouverts. Dans le monde, les gouvernements prennent des mesures drastiques pour endiguer l’épidémie en coupant notamment toutes liaisons aériennes et maritimes avec d’autres pays. Par ailleurs, beaucoup prévoient des mesures en faveur des entreprises pour les accompagner dans cette période difficile.
Toutes ces mesures vont nécessiter la mobilisation de ressources financières importantes. L’Italie par exemple a mis 25 milliards d’euros sur la table. L’Union européenne prévoit d’engager 37 milliards d’euros dans la lutte contre le coronavirus. Les dépenses pour combattre le virus vont peser sur le budget des États. Or, la règle veut que le déficit budgétaire dans l’Union européenne ne dépasse pas 3%. Bruxelles pourrait temporairement fermer les yeux sur cette règle d’or, ce qui a contribué au sursaut des indices boursiers. Les marchés regardent aussi du côté des banques centrales et ce qu’elles peuvent faire pour davantage soutenir l’économie. Vendredi matin, la Banque du Japon a injecté des liquidités sur le marché bancaire et proposé de racheter 1,9 milliard de dollars d’obligations. Elle a par ailleurs annoncé l’achat de plus de 10,4 milliards de dollars d’ETF.
Au Maroc, les regards seront tournés vers le ministère des Finances, la CGEM, Bank Al-Maghrib ou encore le ministère de l’Agriculture.
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