Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Il n’a échappé à personne que les banques et fenêtres participatives ne sont pas incluses dans le programme Intelaka. L’écosystème de la finance participative n’est pas encore au complet, ce qui justifie la mise à l’écart de ces acteurs, pour exemple, Takaful, l’assurance islamique qui n’est pas encore opérationnelle.
Un écosystème pas encore mature
En outre, les banques et fenêtres participatives ne disposent pas des ressources suffisantes pour faire face à la demande et les mécanismes de refinancement ne sont pas tous opérationnels. Par ailleurs, il y a encore un effort de vulgarisation et de communication à effectuer par ces structures pour renforcer la confiance des usagers et pour capter plus de dépôts. Certes les progressions sont très fortes, mais le secteur pourrait être plus actif en termes de captation. À fin 2019, les montants dans les comptes chèques et comptes courants totalisaient 3 milliards de DH (+73% sur un an). L’encours des dépôts d’investissement, lui, s’élève à 335 millions de DH alors que ce dernier a été déployé début 2019.
La plupart des banques et fenêtres participatives bénéficient du soutien de leur maison mère à travers notamment leurs dépôts à vue et du refinancement de Bank Al-Maghrib via le produit « Wakala bil Istithmar ». Ces ressources représentaient 3,1 milliards de DH à fin 2019 contre 1,5 milliard une année auparavant.
Le déséquilibre financement / dépôts à terme
Pour l’instant, les usagers des banques et fenêtres participatives sont plus disposés à y mobiliser des financements qu’à y déposer leur argent. En effet, les financements ont atteint 9,3 milliards de DH à fin 2019, soit le double comparé à la même période en 2018. Les financements participatifs à l’immobilier dominent avec un encours en hausse de 93% à 8 milliards de DH. 708 millions de DH ont été octroyés pour la consommation et 450 millions de DH pour le financement de l’équipement. Ces deux produits affichent une croissance à trois chiffres également.
Temps de lecture : 2 minutes
Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logementLe président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti… |
Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologieDepuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf… |
La SGMB sous le giron de Saham : «rien ne change pour le client»Le 12 avril, le groupe Saham annonce l'acquisition de la Société générale marocaine des banques (SGMB), propriété du groupe français Société… |
Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay… |
HCP : une croissance solide face à une inflation en reculDans sa dernière note de conjoncture, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) offre une perspective détaillée et analytique de l'économie nationa… |
Le Maroc compte sur ses importations de céréales pour combler la production nationaleLe communiqué officiel de Bank Al-Maghrib, du 19 mars dernier, peint un tableau sombre sur les perspectives agricoles du pays. L'institution… |
Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?Et c’est parti pour un tour. Longuement en discussion, le projet de loi a été voté, et en 2021 le cannabis à visée pharmaceutique peut désor… |
Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocainesDans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r… |