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Dans son édition du 19 février, le quotidien Al Massae nous apprend que lejuge d’instruction de la 3e Chambre, consacrée aux crimes financiers à la Cour d’appel de Marrakech, a fixé les dates de comparution des deux hommes impliqués dans cette affaire. Ainsi, Larbi Belkaid, maire de Marrakech, et son vice-maire, Younès Benslimane, vont être interrogés respectivement les 11 et 12 mars 2020, suite à une plainte déposée par l’Association marocaine de défense des droits de l’Homme (AMDH). Ces derniers, tousdeux membres du parti justice et développement (PJD), ont été poursuivis pour la contractualisation de deals douteux dans le cadre de l’organisation de la Cop 22 en 2016 à Marrakech. La valeur de ces dealsa été estimée à 280 millions de dirhams.
Belkaid et Benslimane ontété déférés, le 27 janvier 2020, devant le juge d’instruction par le Procureur du roi près du tribunal en charge des crimes financiers, rappelle le journal, etaccusés de dilapidation de deniers publics et de signature de contrats de gré à gré sans disposer de la qualité les habilitant à procéder à ce genre d’accords,conformément auxarticles 381 et 241 du Code pénal. Al Massae souligne qu’après une enquête menée par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), 70 entrepreneurs et responsables au Conseil communal ont également été épinglés pour leur implication dans cette affaire.
Le président de l’AMDH, Abdellah Tatouch, se satisfait de voir que la procédure judiciaire suit normalement son cours. Il déplore que Belkaid ait exploité un événement à caractère international pour faire passer des contrats sur des projets, dont l’exécution n’a été entamée qu’après la COP 22. Et de préciser que ces contrats concernent des projets d’éclairage public, estimés à quelque 357 millions de dirhams.
Le ministère public veut éradiquer les crimes financiers
Alors que l’affaire Belkaid & Co continue à faire du bruit, le ministère public a décidé de lancer une formation pour les magistrats du parquet et les officiers de la police judiciaire, visant à mieux lutter contre les crimes financiers, rapporte Le Matin. Lors de l’ouverture de ces sessions de formation à l’Institut supérieur de la magistrature, lundi 17 février, Mohamed Abdennabaoui, Procureur général du roi près de la Cour de cassation et président du ministère public, a souligné que la lutte contre ce fléau n’est pas seulement une nécessité sociale et juridique, mais également une exigence constitutionnelle. Et d’ajouter : «la formation aux techniques d’investigation et d’enquête sur les délits financiers et le renforcement des capacités à comprendre les comportements des contrevenants et à résoudre leurs énigmes doivent respecter le respect de la présomption d’innocence et des procédures légales».Abdennabaoui a exhorté les participants à cette formation à remplir leur devoir de lutte contre les crimes financiers sans être affectés par les débats sociétaux qui ont lieu dans les espaces publics, notammentsur les réseaux sociaux, «sauf par le biais d’une enquête judiciaire, et la recherche d’arguments et de preuves légitimes».
Le Matin précise que ces sessions de formation s’inscrivent dans le cadre de la promotion de la spécialisation et de l’amélioration des compétences des magistrats du Parquet et des officiers de police judiciaire en matière de lutte contre la corruption financière. Cette formation s’étend sur quatre sessions (février, mars, avril et juin) et sera encadrée par des procureurs expérimentés de la Cour des comptes, du ministère public, de l’inspection générale du ministère des Finances, de l’Unité de traitement du renseignement financier, Bank Al-Maghrib, l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, le Trésor public et le Laboratoire public d’essais et d’études.
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