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Ce mardi, la presse marocaine s’est beaucoup attardée surla colère royale qui a ébranlé le chantier touristique de la station balnéaire Taghazout Bay.«Taghazout Bay : Bye Bye l’Anarchie», titre Al Ahdath Al Maghribiadans son article du mardi 18 février 2020. «Le Tsunami Taghazout secoue le ministère de l’Intérieur», titre pour sa part Assabah. Le journal affirme que la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a ouvert une enquête concernant les autorisations de constructions des villas de la station balnéaire. Selon la même source, 54 villas seraient concernées par cette enquête. Les responsables du projet ont reçu ce week-end l’ordre de démolir des villas dans un délai qui ne dépasse pas les 48 heures, souligne Al Akhbar. Parmi les raisons évoquées, le dépassement de la superficie autorisée. Le ministère estime qu’il y a eu «infraction à la réglementation en matière d’urbanisme». Ces derniers ont dépêché une commission pour mener des investigations sur les autres irrégularités de ce chantier qui se trouve à 18 kilomètres du centre d’Agadir.
La société Sud Partners, du groupe Akwa Group détenu par Aziz Akhannouch, est également sous les feux des projecteurs. Elle a été priée de démolir 24 villas dépassant les superficies autorisées au niveau des sous-sols pour trois raisons :«Non-respect du coefficient d’occupation du sol en augmentant la superficie construite au niveau de trois ailes» ;«changement de l’emplacement des citernes de gaz sans autorisation» ; «modification non autorisée d’une façade», rapporte l’Économiste ce mardi.
Silence Radio
Prés de 72 heures après les faits, les responsables de la société d’aménagement et de promotion de la station de Taghazout (SAPST), détenue par 4 actionnaires (CDG développement, Sud Partners, Ithmar Al Mawarid et la société marocaine d’ingénierie touristique), refusent de livrer tout commentaire à ce sujet. Seul le président de la Confédération nationale du Tourisme, Fouzi Zemrani, a accordé une interviewà Médias24.«Il faut prendre ces suspensions et démolitions comme une bonne nouvelle, car la haute saison pour Taghazout est censée se situer en hiver et pas en été et parce que la seule destination qui peut vraiment la concurrencer est les îles Canaries». Ce dernier estime que l’ouverture finale de l’offre hôtelière prévue l’été prochain laisse de la marge aux propriétaires pour régler tous les dysfonctionnements et les dépassements constatés.
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