Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Politique / Code pénal : le sujet de l’enrichissement illicite divise

Code pénal : le sujet de l’enrichissement illicite divise

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

Malgré le dépôt des propositions d’amendements portant sur la modification du Code pénal, la majorité gouvernementale ne parvient toujours pas à se mettre d’accord sur la question relative à la lutte contre l’enrichissement illicite. Il y a quelques jours, Mustapha Ramid, ministre d’État chargé des droits de l’Homme, a affirmé être « pour » la criminalisation de l’enrichissement illégal. Il estime que cet acte permettra à l’État marocain de mettre un cadre juridique efficace dans sa lutte contre la corruption.

Temps de lecture : 2 minutes

Statu quo au parlement après le dépôt des amendements concernant le vote du projet de loi n° 10.16 modifiant le Code pénal. Selon Les Inspirations Éco, les composantes de la majorité ne parviennent toujours pas à accorder leurs violons sur la disposition relative à la lutte contre l’enrichissement illégal.

L’ex-ministre de la Justice, Mustapha Ramid, actuellement ministre d’État chargé des droits de l’Homme, avait publié sur les réseaux sociaux un post dans lequel il explique sa position à ce sujet. «Le Projet de loi en cours d’adoption vise à doter l’État d’un cadre juridique efficace pour éradiquer le phénomène de corruption, qui est souvent difficile à contrôler en raison des caractéristiques et des précautions de certains contrevenants ou des risques de baisse de rendement des institutions concernées», peut-on lire sur son post Facebook.

Des déclarations qui ne sont pas souvent bien perçues du côté de la coalition gouvernementale. «Ramid est appelé à prendre de la distance vis-à-vis de ce dossier, d’autant plus que le projet a été déposé au parlement à la veille des élections et ne porte que sur 83 articles du Code pénal», déclare une source au sein de la majorité gouvernementale à Les Inspirations Éco.

En cas d’enrichissement illicite, le projet de loi prévoit une amende allant de 100000 à un million de dirhams ainsi que la confiscation des biens non justifiés. Selon un député interviewé par Médias24 «près de 94000 personnes déclarent leur patrimoine, tandis qu’environ 200000 sont assujetties à cette procédure». Pour ce député, même si la séance du vote prend du retard, le plus dur est fait : «Cet agissement sera incriminé pour la première fois au Maroc. La loi actuelle sanctionne uniquement la non-déclaration de patrimoine. Aujourd’hui, il s’agira de punir toutes les personnes soumises à cette déclaration et qui ne justifieraient pas la légitimité de leurs revenus». D’ici là, l’heure est au blocageet cela risque de durer bien longtemps.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Sahara : le blocage politique et l’implication algérienne discutés au Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi à huis clos pour examiner les derniers développements dans le dossier du Sahara. La réunio…

Parlement : les enjeux de la session du printemps

L’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 a vu la réélection du candidat du Rassemblement national des indépendant…

Maroc-Belgique : un socle solide pour une coopération multidimensionnelle

La Haute commission mixte de partenariat entre le Maroc et la Belgique a tenu sa 3e réunion ce lundi 15 avril 2024 à Rabat, sous la coprésid…

Retour de Donald Trump, good or bad pour le Maroc ?

‘’You’re fired !’’…  Pas vraiment. L’aura Donald Trump pèse sur les Américains. Le showman semble à nouveau engagé dans la course à la prési…

Maroc-France : une nouvelle page de coopération s’ouvre

Hier, la quiétude régnait à Casablanca, enveloppée dans une fraîcheur inattendue et un épais brouillard, typiques des derniers jours du Rama…

L’UNTM et la Confédération des TPE-PME absentes du dialogue social

Alors que le 1er mai se profile, une question se pose avec insistance : les syndicats réussiront-ils à faire valoir leurs revendications, no…

Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid Boutaleb

Depuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim…

Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMT

Ce mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire