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La CDG a organisé vendredi dernier une conférence dédiée à la transformation structurelle de l’Économie marocaine. Cette conférence, animée par Abdellatif Zeghnoun, directeur général du groupe CDG, a connu la présence de plusieurs économistes et experts du domaine, dont Elie Cohen, célèbre économiste et directeur au CNRS français, rapporte le journal l’Économiste ce mercredi.
Durant cette conférence, une réflexion a été menée sur la vision de la transformation structurelle de l’économie. Pour le directeur général de la CDG, le Maroc a fait des progrès, mais n’a pas encore vu le bout du tunnel. «Les chantiers de réformes et les stratégies sectorielles initiées ont permis de réaliser de réels progrès économiques et sociaux, mais ils ne lui ont pas encore permis de converger vers les meilleures économies à revenu intermédiaire, en termes de niveaux de vie. Si les transformations structurelles au niveau sectoriel déployées depuis le début de cette décennie sont significatives, elles n’ont pas encore atteint le niveau escompté», estime Zaghnoun.
Le directeur de la CDG a ensuite présenté des statistiques sur la domination du secteur des services sur le Produit intérieur brut (PIB). «La composition du PIB est restée marquée par l’importante domination dusecteur des services(57%), suivie du secteur industriel (29%) et enfin du secteur agricole (14%). Le secteur tertiaire a connu une croissance supérieure à celle du secteur industriel. Sa contribution au Produit intérieur brut est en moyenne près de deux fois et demie supérieure à celle du secteur industriel».
«L’enjeu majeur pour un développement durable, c’est la croissance à combler»,précise de son côté Youssef Saâdani, directeur des études économiques à la CDG, à nos confrères d’Aujourd’hui le Maroc. Ce dernier souligne que «Si le Maroc continue avec environ 3 % de croissance, les deux tiers des Marocains resteront moins riches que les Espagnols».
L’institut CDG remarque que la transformation structurelle de l’économie marocaine donne l’impression de contourner le secteur secondaire en passant d’une économie « agricole »vers une économie de « services ». L’institut en déduit que le grand défi du Maroc est celui d’entamer une grande transformation structurelle de son économie pour pouvoir augmenter son taux de croissance et améliorer la qualité de cette dernière, en termes d’inclusion et de durabilité.
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