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Au 4e trimestre, l’indice de confiance des ménages a gagné 3 points par rapport au trimestre précédent en s’établissant à 77,8 points selon le HCP. Mais, il se situe en dessous de son niveau d’il y a un an (79,8 points). Cet indicateur calculé trimestriellement permet de prendre le pouls de la population sur différents sujets. Il permet d’anticiper le comportement de la consommation des ménages. Un indice en hausse serait donc à priori une bonne nouvelle pour l’économie et l’inverse peut être annonciateur de secousse sur le principal moteur de la croissance marocaine : les dépenses des ménages. Sous l’hypothèse d’une bonne campagne agricole et de l’amélioration des revenus en provenance du reste du monde, la consommation des ménages devrait augmenter de 3,5 % en 2020, selon les dernières prévisions du HCP.
L’indice du 4e trimestre nous dit que les ménages sont toujours craintifs par rapport au chômage et demeurent pessimistes sur le coût de la vie. La conjoncture n’inspire donc guère confiance aux ménages, ce qui peut les amener à réduire leurs dépenses. Toutefois, il peut y avoir des décalages entre ceux que disent les ménages et leur comportement. Depuis peu, le HCP sonde les ménages sur d’autres aspects les concernant notamment les droits de l’homme, la qualité des services publics, la protection de l’environnement.
Le sentiment global sur ces éléments est négatif, de quoi donner des indications aux élus sur l’orientation des politiques publiques. Plus de la moitié des ménages évoquent une poursuite de la dégradation de l’enseignement. Ils sont nombreux à avoir une opinion négative sur la qualité des soins. Pour une proportion non négligeable, la situation des droits de l’homme se détériore. Par ailleurs, il y a encore beaucoup à faire en matière de protection de l’environnement.
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