Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
«Nous avons décidé de réviser quelques dispositions de cet accord tout en nous donnant rendez-vous dans 15jours», a affirmé Moulay Hafid Elalamy ce mercredi15 janvierà la presse, à l’issue d’une rencontre avec la ministre de commerce turc, Ruhsar Pekcanest. «Il y a certains points à modifier au niveau des exportations et des importations marocaines et turques. C’est une évidence, à laquelle nous sommes parvenus. J’ai insisté pour que les investissements turcs se développent davantage au Maroc», a précisé le ministre, ajoutant que la réunion de ce mercredi a donné des résultats positifs.
Ce lundi13 janvier à la Chambre des représentants, Moulay Hafid El Alamy a déclaré que l’économie marocaine perd chaque année 2milliards de dollars à cause de cet accord de libre-échange. Il a déploré que le royaume ne puisse pas se permettre d’avoir un déficit annuel aussi flagrant. Lors de son intervention, le ministre a même menacé de rompre définitivement cet accord, rapporteAl Akhbarce mercredi.
«Aujourd’hui, nous avons un large déficit de la balance commerciale et nous avons un grave problème avec la Turquie. Les produits textiles en provenance de ce pays achèvent des postes d’emplois au Maroc». Moulay Hafid El Alamy a souligné que le Maroc est déterminé à réviser l’ensemble des accords qui ne bénéficient pas à son économie, avec à leur tête celui dont le royaume a convenu avec la Turquie. «Je leur ai dit clairement soit on trouve une solution pour réviser cet accord, soit on l’annule», a-t-il affirmé.
Selon Aujourd’hui le Maroc, les exportations turques vers le Maroc en 2019 ont connu une augmentation de 16% pour atteindre 2,3milliards de dollars, alors que les importations en provenance du royaume ne sont estimées qu’à 690millions de dollars. Le secteur du textile est le premier touché par les aléas de l’accord de libre-échange avec la Turquie. Les opérateursde ce secteurfont partie de ceux qui dénoncent fortement cet accord. Les importateurs,quant à eux, craignent la rupture de ce traité.
Temps de lecture : 2 minutes
2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficilesL'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis… |
SIAM 2024 : pour faire face au changement climatique, le Maroc pourra compter sur l’aide européenneL’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a souligné l’importance de la relation entre le Maroc et l’UE … |
Comment le Maroc déstabilise la tomate espagnoleElle nous ferait monter le rouge aux joues. La tomate marocaine, star de toutes nos salades, séduit même en Union européenne. Et c’est en Es… |
Sécheresse et croissance : Nadia Fettah fait le point sur l’économie du RoyaumeSelon Nadia Fattah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, le pays devrait connaître cette année une croissance économique de 3,4%, … |
Inflation : analyse de l’évolution de l’IPCL'IPC a enregistré une augmentation de 0,7% en mars 2024 par rapport au mois précédent, impulsée par une hausse de 1,7% dans les produits al… |
Echanges commerciaux : quelles sont les dépenses de l’Espagne au Maroc ?Qu’importe l’Espagne du Maroc exactement ? Cette question a été posée par la presse espagnole dernièrement et qui a trouvé réponse dans une … |
Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logementLe président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti… |
Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologieDepuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf… |