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Une course contre la montre démarre pour le ministère de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Ce dernier prépare un dispositif d’organisation pour l’introduction du nouveau système d’enseignement Bachelor, qui devrait être prêt avant le 7 septembre 2020, rapporte ce lundi l’Économiste.
Ce système qui démarre donc dès la prochaine année universitaire « permettra de s’ouvrir davantage sur les systèmes éducatifs internationaux », a déclaré Said Amzazi, ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, lors d’une conférence tenue la semaine dernière à Marrakech. Pour lui, ce système a fait ses preuves, notamment dans les pays anglo-saxons. Il a rappelé que « plus de 50 universités américaines sont classées parmi les 100 premières du monde ».
Autres arguments avancés par Amzazi pour le Bachelor, l’amélioration du rendement interne des établissements à accès ouvert. Il soutient que ce système vise à optimiserle développement personnel et l’acquisition des compétences en soft skills (développement personnel pour une meilleure intégration au monde du travail), tout en favorisant le renforcement de la culture générale. Aussi, ce système permettra selon le ministre, une meilleure mobilité internationale des étudiants, rapporte le site de 2M.
Selon l’Économiste, une période de transition est prévue pour la mise en œuvre de ce nouveau système. Ainsi, seuls les étudiants de la première année universitaire 2020-2021 seront concernés par le Bachelor. Ceux qui sont en deuxième année poursuivront leurs études conformément au système en vigueur.
L’ancien système LMD déficient
Pour Amzazi, l’adoption de ce système intervient suite aux recommandations des institutions marocaines, qui ont procédé à une évaluation de l’ancien système License-Master-Doctorat (LMD), et y ont décelé un certain nombre de défaillances. Le ministre avance que « le taux de chômage des lauréats des établissements à accès ouvert est à peine de 25 % ». De nombreux dysfonctionnements seraient derrière ce faible taux, dont l’inadéquation de la formation à l’emploi et l’existence de nombreuses filières obsolètes. Résultat : 16,5 % des étudiants abandonnent dès la première année et 13,3 % seulement d’entre eux décrochent la licence en 3 ans.
Amzazi va donc généraliser dès l’année prochaine le système Bachelor dans toutes les universités du royaume. Rappelons que le Bachelor n’était jusque-là adopté que par certains établissements privés, dontAl Akhawayn et l’Université internationale de Rabat (UIR).
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