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2,5 milliards de DH pour la gestion des catastrophes naturelles

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275 millions de dollars, c’est le budget accordé par la banque mondiale au Maroc pour le financement d’un programme de gestion des risques de catastrophes naturelles. Ce prêt vient s’ajouter à l’activité de deux fonds marocains pour la lutte contre ces événements extrêmes. Il s’agit du fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles (FLCN) et le fonds de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC).

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La Banque Mondiale a décidé d’octroyer au Maroc un prêt de 275 millions de dollars (2,65 milliards de dirhams) destiné au financement d’un programme de gestion des risques de catastrophes naturelles, comme les inondations ou les séismes, rapporte le site de Médias24.Le mercredi 11 décembre, l’organisme international a officialisé la nouvelle :«Ce nouveau financement a pour objectif d’aider le Maroc à se doter d’un cadre complet pour la gestion du risque de catastrophe», déclare Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.

La Banque Mondiale précise que les réformes prévues au titre du nouveau programme concernent notamment la création d’une taxe parafiscale prélevée sur les contrats d’assurance. Ces taxes permettront d’apporter au FSEC une source continue de financement, ainsi que des mesures destinées à renforcer le marché assurantiel privé.

Selon l’Économiste, le programme entend également établir un registre des bénéficiaires afin de fournir une indemnisation rapide et ciblée aux sinistrés. En cas de catastrophe naturelle, elle permettra au gouvernement d’accéder immédiatement à des liquidités, apportant ainsi une ressource supplémentaire cruciale aux politiques de gestion du risque du Maroc.

Stratégie nationale à l’horizon 2030

Interpellé cette semaine par les membres de la chambre des conseillers à ce sujet, le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a déclaré que son équipe est «déterminée à adopter une stratégie globale et intégrée pour la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles». Cette stratégie qui s’étale sur la période 2020-2030 compte favoriser la protection des vies, des biens et des activités économiques, rapporte l’Économiste ce jeudi 12 décembre 2019.

El Otmani a rappelé que la gestion des catastrophes naturelles constitue une responsabilité partagée qui nécessite l’adhésion de tous, administrations publiques, citoyens et associations de la société civile.Il s’agit, selon lui,de faire preuve de prudence et ne pas prendre de risques en cas de catastrophe naturelle.

Le chef de l’exécutif a rappelé enfin que le Maroc a créé en 2009 un fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles (FLCN) pour faire face à toutes les formes de catastrophes, rappelle Hespress FR. Il a également évoqué le Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques, créé par le gouvernement actuel en vue de mettre en place un système institutionnel de couverture et de dédommagement contre les conséquences des événements catastrophiques.

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