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Alors que le projet de loi de finances est en phase finale d’adoption, le document essuie une salve de critiques de l’ONG Oxfam (Oxford Committee for Famine Relief) dont les missions au Maroc tournent autour de l’égalité des femmes, l’équité citoyenne et le développement des zones rurales.
Pour elle, le gouvernement n’a pas suffisamment tenu compte des recommandations issues des dernières assises de la fiscalité. « La politique fiscale, les dépenses et l’affectation des ressources, y compris en matière d’investissement, restent fidèles au modèle développement actuel qui a produit plus d’inégalités », déplore l’ONG citée par FinanceNewsHebdo. « Au moment où on s’attendait à une restructuration globale et en profondeur de la politique budgétaire dans le PLF2020 après les assises fiscales, malheureusement, ce chantier est une fois de plus reporté ».
Les politiques mises en œuvre jusqu’ici ont montré leurs limites. Ce qui est sûr, c’est qu’elles n’accélèrent pas la réduction des inégalités. D’où la nécessité d’une réflexion approfondie sur le modèle de développement. La Commission dirigée par Chakib Benmoussa, ancien ministre de l’Intérieur et actuel ambassadeur du Maroc en France doit livrer son rapport en 2020. Le chantier est immense. La croissance n’arrive plus à franchir un nouveau palier. Surtout, elle n’est pas inclusive. Le rang du Maroc dans plusieurs classements mondiaux dont celui de l’ONU sur l’indice développement humain n’est pas brillant. Certes le Maroc a gagné deux places, mais il reste classé 121e sur 189 pays. Le plus surprenant est que le Maroc se retrouve derrière des pays comme l’Irak ou encore la Libye en pleine guerre civile depuis huit ans, relève l’Économiste.
« Au vu de la distribution des revenus, le Maroc reste le pays le plus inégalitaire du nord de l’Afrique. Ni la croissance continue au cours des vingt dernières années ni les progrès affichés en termes de réduction de la pauvreté n’ont été suffisants. La montée des inégalités représente d’ailleurs un risque pour poursuivre la lutte contre la pauvreté. La croissance et l’augmentation des richesses semblent d’ailleurs ne bénéficier qu’à un tout petit nombre de personnes très fortunées », critique Oxfam.
Pour l’ONG, la fiscalité est un levier central pour réduire les disparités. Certes, le Maroc a encore beaucoup de progrès à effectuer, mais ce n’est pas faute d’investir dans l’Éducation et le secteur social. Il reste que ces investissements sont mal orientés, d’où leur faible efficacité.
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