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Éducation : le Maroc mauvais élève

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Une étude sur les performances du système éducatif de 79 pays vient d’être dévoilée par l’OCDE. Le Maroc, seul pays africain à avoir demandé à être recensée, reste très loin de la moyenne mondiale prédéfinie. Il figure parmi les cinq derniers pays du classement général. Un constat alarmant qui souligne la mauvaise gestion du budget dédié à l’Éducation et qui augmente chaque année de plus belle.

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Crééen 2000 et menépar l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE), le classement PISA(Programme international pour le suivi des acquis des élèves) évalue tous les3 ans les performances des systèmes éducatifs des pays adhérents. Ainsi, les tests établis par l’OCDE ont eu lieu en avril 2018, rapporte Médias24. 6 814 élèves marocains âgés de 15 ans et inscrits dans 179 institutions secondairesont passé ces épreuves. Ces tests se sont déroulés d’une manière digitalisée (computer based assesment), souligne la même source. Selon le rapport PISA 2018, le Maroc, premier pays africain à y participer,est classé 75e sur les 79 pays recensés. L’Économiste souligne de ce fait quemalgré les réformes de l’éducation lancées par le gouvernement, le niveau des élèves marocains en mathématiques, en sciences et en lecture a du mal à évoluer.

En effet, la moyenne marocaine en lectureest de 359 points, loindu seuil del’OCDE (487 points), indiquent nos confrères de Lesecos.ma. Le Maroc peine également à obtenir de meilleures notes en mathématiques et en sciences, leurs scores s’établissent respectivement à 368 et 377 points, contre des moyennes de 489, rapporte l’Économiste. Seuls le Kosovo, le Panama, les Philippines et la République dominicaine se trouvent derrière le royaume dans ce classement dominé par la Chine.

L’étude PISA 2018 révèle que lepourcentage d’élèves très performants dans au moins l’un des domaines est de 0,1 % au Maroc, alors que celui des élèves peu performants dans les trois domaines est de 66 %.Toutefois, Médias24 souligne que la participation du Maroc à ce recensement — à sa demande —traduitune volonté de transparence. Cette démarche confirme l’importance que revêt l’éducation pour le royaume et s’inscrit dans ses efforts pour améliorer ce secteur très fragile.

Un budget revu à la hausse en 2020

Le budget de fonctionnement du ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est passé de 55,2 milliards de dirhams en 2019 à 65,3 milliards de dirhamsen 2020. C’est une hausse de 18,3 % (+10,1 milliards de dirhams), rapporte la Vie économique. Pour les dépenses d’investissement de ce ministère au titre du budget général, l’enveloppe prévue s’élève à plus de 7,1 milliards de dirhamsen 2020 contre 6,8 milliards en 2019. Au total, un investissement de 72,4 milliards de dirhamssera consacréau secteur de l’éducation en 2020, contre les 65 milliards de dirhamsde 2019.

Rappelons qu’en juin 2019, la Banque mondiale a contribué à hauteurde 500 millions de dollars au soutien duprogramme de réforme de l’éducation 2015-2030. Ce programme vise à améliorer la qualité de l’éducation nationale.

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