Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Une journée aux origines profondément politiques
Le 1er mai était déjà célébré dans le monde entier comme une ancienne fête printanière où l’on célébrait les fleurs et la danse. Mais cette date a ensuite été proposée comme une journée de reconnaissance des droits des travailleurs par la Deuxième Internationale, une coalition de partis socialistes et marxistes ainsi que des groupes ouvriers fondée à Paris, dans le cadre d’une révolution mondiale concernant les conditions de travail et la prise de conscience quant aux calvaires de la classe des travailleurs.
Fête du Travail aux États-Unis
Les origines de la fête sont liées à l’histoire des États-Unis. La Conférence socialiste internationale a choisi la date à Paris en 1889 en partie pour commémorer ce qui est devenu l’affaire Haymarket. Une manifestation pacifique à Chicago pendant laquelle les militants qui réclamaient le droit d’avoir une journée de travail de huit heures ont été bombardés le 4 mai 1886, provoquant une émeute qui a fait plusieurs morts, dont des policiers et des manifestants.
L’Oregon est devenu le premier État à reconnaître la fête du Travail comme jour férié officiel en 1887, reflétant l’influence croissante des syndicats aux États-Unis. Le président américain Grover Cleveland l’a déclarée fête nationale officielle en 1896, bien que de nombreux États l’aient déjà célébré par des festivités telles que des défilés et des carnavals. Mais contrairement à bien d’autres endroits, les États-Unis et le Canada célèbrent traditionnellement la fête du Travail le premier lundi de septembre.
Le premier 1er mai au Maroc
Au Maroc, la première fête du Travail a eu lieu en 1951. À l’appel des syndicats, un rassemblement a eu lieu au stade Père Jégo à Casablanca. Il ne dura pas longtemps : il fut dispersé par les forces de l’occupation. Le Maroc étant sous protectorat français, la principale revendication des travailleurs était naturellement que le Royaume recouvre son indépendance.
Il fallut attendre le 1er mai 1955 pour assister à un défilé des travailleurs marocains sous l’égide de l’Union marocaine du travail (UMT), créée le 20 mars de la même année sur la base de trois principes fondamentaux : l’union, l’indépendance et la démocratie.
Les années se suivent, les revendications changèrent dépendamment des crises et des problèmes que connaissait le pays. De l’indépendance au travail pour tous jusqu’à la liberté syndicale et d’expression, les slogans évoluèrent au fil du temps.
Ce 1er mai 2019 est toutefois différent. Le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, est parvenu, après deux années de pourparlers, à se mettre d’accord avec les représentants des salariés et des fonctionnaires sur les termes du compromis social. Un accord tripartite d’une durée de trois ans, 2019-2021, qui répond selon El Othmani à “l’amélioration du pouvoir d’achat des fonctionnaires et des salariés du secteur privé pour la promotion sociale dans notre pays”.
Temps de lecture : 3 minutes
Sahara : le blocage politique et l’implication algérienne discutés au Conseil de sécuritéLe Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi à huis clos pour examiner les derniers développements dans le dossier du Sahara. La réunio… |
Parlement : les enjeux de la session du printempsL’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 a vu la réélection du candidat du Rassemblement national des indépendant… |
Maroc-Belgique : un socle solide pour une coopération multidimensionnelleLa Haute commission mixte de partenariat entre le Maroc et la Belgique a tenu sa 3e réunion ce lundi 15 avril 2024 à Rabat, sous la coprésid… |
Retour de Donald Trump, good or bad pour le Maroc ?‘’You’re fired !’’… Pas vraiment. L’aura Donald Trump pèse sur les Américains. Le showman semble à nouveau engagé dans la course à la prési… |
Maroc-France : une nouvelle page de coopération s’ouvreHier, la quiétude régnait à Casablanca, enveloppée dans une fraîcheur inattendue et un épais brouillard, typiques des derniers jours du Rama… |
L’UNTM et la Confédération des TPE-PME absentes du dialogue socialAlors que le 1er mai se profile, une question se pose avec insistance : les syndicats réussiront-ils à faire valoir leurs revendications, no… |
Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid BoutalebDepuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim… |
Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMTCe mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é… |