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L’Économiste est revenu, ce vendredi 22 novembre 2019, sur la conférence organisée mercredi par le conseil de la concurrence à Rabat sous le thème « Les politiques et droits de la concurrence, expériences nationales et partenariat international ». Une conférence à laquelle ont pris part de nombreuses personnalités représentant plusieurs organismes nationaux et internationaux, dont la Banque mondiale, le Conseil national des droits de l’homme, la CNUSED…, etc.
Durant cet événement, le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a déclaré qu’il s’engage à développer « le climat des affaires dans le cadre de la lutte contre la corruption, le droit d’accès à l’information et la concurrence libre et loyale ». Une déclaration d’autant plus forte et pertinente qu’elle intervient après une période où les relations entre l’exécutif et le conseil de la concurrence n’étaient pas au beau fixe, rappelle L’Économiste dans son édition du jour.
De son côté, le président du conseil de la concurrence, Driss Guerraoui, estime que son organisme a encore du pain sur la planche : « Nous sommes face à une triple crise, une crise dans la répartition des richesses, crise de sous-consommation et crise de surproduction », déclare Guerraoui à nos confrères de Challenge. Sur la base d’un diagnostic pertinent, il perçoit un besoin urgent de créer des « écosystèmes nationaux de la concurrence en articulant l’ensemble des politiques publiques, y compris la lutte contre la corruption et la protection des données personnelles ».
« Des réformes qui ont porté leurs fruits »
El Otmani s’est par la suite entretenu avec le vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique, Ferid Belhadj, rapporte Hespress. Ce dernier a estimé « nécessaire » d’assurer la protection sociale en tant que « moyen de promouvoir le niveau de vie des sociétés, par l’adoption de programmes divers et efficaces, en fonction de l’importance des travaux visant à réglementer le secteur informel, et en le poussant à une légalisation plus poussée et à des contrôles juridiques clairs ».
Belhaj a donné l’exemple des expériences de plusieurs pays, notamment celles de l’Amérique latine, qui a réalisé des sauts qualitatifs au niveau de ses taux de croissance tout en félicitant le Maroc du nouveau classement dans l’indice du climat des affaires (53e rang dans Doing Business). Ceci montre, selon Belhadj, « l’efficacité des réformes entreprises par le Maroc depuis des années, et qui ont commencé à porter leurs fruits ».
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