Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Grâce à une collecte d’information auprès du ministère de l’Industrie et des autorités locales qui a duré 6 mois, l’ONSSA a identifié les entreprises agroalimentaires qui poursuivent leurs activités sans pour autant détenir une autorisation sanitaire.Dans un rapport alarmant, l’office a ainsi révélé que 3000 unités qui opérèrent dans l’agro-industrie ne sont pas conformes.
Face à ce chiffre alarmant, l’ONSSA n’a pas tardé à réagir. En effet, après ce premier listing, détaillé par secteur d’activité et régions, l’office a accordé, selon la loi de 2010, un délai d’un an à tous les établissements non-conformes pour les inciter à se conformer à la loi et à éviter la cessation de leurs activités. Selon les sources de Médias24,l’office compte traiter en priorité et d’une manière assez active (visites, contrôle…) les cas des activités agro-industrielles où le risque sanitaire est pluspréoccupant. Le360 ajoute dans ce sens, en citant le journalarabophone Al Ahdath Al Maghribia,que plus de 64,5 % des produits alimentaires contrôlés sont considérés non conformes à la consommation.
Par ailleurs, malgré les multiples tentatives d’éradication du fléau de la non-conformité des entreprises agroalimentaires, plusieurs milliers de sociétés ne disposent toujours pas des autorisations sanitaires délivrées par l’ONSSA. Notons qu’à la find’août 2019, l’office a autorisé et/ou agrée près de 7 700 établissements. En outre, la commercialisation des aliments dans des unités non-contrôlées, représente une menace dont les consommateurs risqueraient de payer les pots cassés.
Afinde pallier à cette problématique, l’office assuredévelopper un plan d’action qui inclut une première opération de communication visant la sensibilisation des entreprises concernées au sujet de l’obligation légale d’obtention des agréments, et une seconde opération de sanction pour toutes les entreprises qui ne respecteront pas les délais prédéfinis par la loi.L’Office compte également mettre en place « un label qui permettra aux consommateurs dedistinguer les produits provenant d’établissements agréés ou autorisés des autres » qui ne le sont pas, confie une source à nos confrères de Médias24.La même source indique quele marquage des produits existe dans les textes de loi, mais quechaque établissement le fait différemment et qu’il n’est généralement pas visible. Les responsables de l’office souhaitent ainsi uniformiser ce marquage par un logo. Cette démarche sera accompagnée par une large campagne de communicationpour informer lesconsommateurs quant à la nécessité devérifier la conformité de produits au moment de l’achat.
Temps de lecture : 3 minutes
Rose, bleue, fluo… comment le Maroc compte contrer la cigarette électronique ?En marchant devant un lycée marocain, à l’heure de sortie de ses élèves, vous pourrez sentir de douces odeurs qui raviront vos narines. Cert… |
Volaille : où en sommes-nous ?Après une augmentation vertigineuse atteignant même 25 dirhams le kilogramme, le prix de la viande de poulet a connu une légère baisse penda… |
Où en est-on de la tuberculose au Maroc ?En 2022, le monde a été confronté à 10,6 millions de nouveaux cas de tuberculose, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Une réali… |
Santé : adopter une routine saine pendant le ramadanLa période du ramadan est marquée par une consommation alimentaire nocturne exclusive, entraînant souvent une augmentation de la quantité in… |
Ramadan 1445 : cachez ces prix que je ne saurais voir !La folie furieuse de ce début de Ramadan s’est légèrement calmée. Il faut dire que les ftours ne sont plus forcément aussi chargés que la pr… |
Journée mondiale de l’eau : perspectives marocaines et recommandations de l’ONUPour l'édition 2024 de la Journée mondiale de l'Eau, l'ONU met en lumière l'importance vitale d'assurer des approvisionnements sûrs et équit… |
On a testé pour vous… la vente pyramidaleQue fais-tu dans la vie ? Dans chaque début de relation, amicale ou autre, cette question finit par se poser. Alors lorsque quelqu’un que vo… |
Mendicité : les propositions du CESE pour y remédierAhmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a plaidé mercredi à Rabat pour une amélioration de la s… |