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En décembre dernier, le Maroc a obtenu une nouvelle ligne de précaution et de liquidité (LPL) d’un montant de 3 milliards de dollars. En cas de chocs extérieurs, sur le cours des matières premières, notamment le pétrole par exemple, le royaume pourra mobiliser ses devises pour préserver les réserves de change. Le Maroc a souscrit à cet instrument du FMI pour la première fois en 2012, mais n’a jamais été amené à s’en servir.
Depuis l’obtention de la LPL, les missions du FMI au Maroc s’enchaînent. Rien que pour la ligne de précaution et de liquidité, les équipes du fonds procèdent à deux évaluations par an. La deuxième s’est déroulée entre fin octobre et début novembre. Les discussions avec les responsables marocains sont l’occasion pour le FMI d’analyser la situation macroéconomique et de suggérer des pistes de réformes pour une croissance robuste, pérenne et inclusive. Pour 2019, l’institution table sur une hausse de 2,8 % du PIB. La volatilité des performances de la campagne céréalière continue de peser sur l’activité.
Les réformes prioritaires
Pour le FMI, il y a des sujets prioritaires sur lesquels il faut agir pour redresser la croissance de façon durable. Le premier est l’Éducation. Il existe des gisements d’améliorations considérables dans ce secteur. Il a englouti énormément de ressources budgétaires pour des résultats peu probants. Pour 2020, l’Éducation reste en tête des ministères budgétivores avec une enveloppe de 72 milliards de DH. L’accélération de la réforme est donc urgente. Elle doit aussi s’accompagner d’une modernisation de la réglementation du marché du travail pour qu’elle soit plus efficace.
Un autre chantier majeur est l’amélioration du climat des affaires. Autant le Maroc progresse dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, autant les difficultés des entreprises sur de nombreux points s’exacerbent. L’accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises, la concurrence… sont des sujets qui doivent être mieux adressés.
Au niveau du budget, les équipes du fonds relèvent des améliorations et notamment une volonté sur la partie dépense de contenir la hausse de la masse salariale. Mais, à 11 % du PIB, elle reste élevée. «Il existe d’importants gisements de gains d’efficacité dans la fonction publique, notamment dans la manière dont elle est gérée. À notre avis, il est possible de faire évoluer la gestion de carrière en basant la rémunération davantage sur le mérite que sur l’ancienneté. Il ne s’agit pas seulement de serrer la vis ou de limiter les augmentations, c’est aussi une question de réforme structurelle de la fonction publique pour améliorer la qualité et l’efficacité», a estimé dans une interview à L’Économiste, Nicolas Blancher, chef de mission pour le Maroc au FMI.
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