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C’est un fait. Les commissions des banques sont de plus en plus élevées. En 2018, les banques ont accumulé la somme de 7.3 milliards de dirhams de commissions. Un chiffre impressionnant quand on le compare à celui de 2010 qui était à peine de 4 milliards de dirhams. Les tarifs bancaires ont, quant à eux, augmenté d’une moyenne de 30% en 8 ans. Cette augmentation s’est intensifiée en 2016 et 2017, rapporte L’Économiste dans son édition du jour.
La manne des packages bancaires
En cause, les ajustements tarifaires sur les packages proposés par les banques. Ces tarifs ont augmenté de 32% rien qu’en 2016 et de 17% en 2017. En revanche, les frais de tenue de compte et de cartes sont restés faibles. Les frais de tenue de compte ont baissé de 1,1%. En revanche, les commissions sur carte bancaire se sont renchéries de 7,8%, souligne la même source.
Les autres sources de commissions sont également en hausse. Les commissions sur ventes des produits d’assurance se sont accrues de 10,4% à 343 millions de dirhams.Selon La Vie économique dans son numéro du vendredi 25 octobre 2019, l’un des facteurs qui a poussé les banques à revoir leurs tarifs à la hausse est «l’obligation de rendre gratuits 22 services bancaires instaurée par Bank Al-Maghrib, en deux temps, en 2010 et en 2016 ». La même source explique qu’en dehors de ses opérations rendues gratuites obligatoirement, très peu de services ont vu leurs tarifs baisser ou ont été offerts à titre gracieux.
La structure du panier de l’IPSB montre que les clients « privilégient » de plus en plus les packages d’où le renforcement de cette rubrique dans le panier de l’IPSB. Sa pondération est passée de 19,6% en 2011 au lancement de l’indice à 36,4% en 2018.
Pour rappel, le Roi Mohammed VI a appelé les banques lors de son discours du 11 octobre 2019 à simplifier et faciliter les procédures d’accès au crédit et s’ouvrir davantage aux auto-entrepreneurs et aux Petites et Moyennes entreprises (PME). «Nous invitons le gouvernement et Bank-Al Maghriben coordination avec le Groupement professionnel des Banques du Maroc, à œuvrer à la mise au point d’un programme spécial d’appui aux jeunes diplômés, de financement des projets d’auto-emploi», a-t-il indiqué. Les banques sont appelées à faire donc plus d’efforts pour satisfaire les besoins des consommateurs.
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