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L’Istiqlal appelle à la présentation d’un nouveau PLF 2020

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Cinq jours après la constitution du nouveau gouvernement, Nizar Baraka, chef du parti de l’Istiqlal a incité la nouvelle formation gouvernementale à gagner la confiance du parlement, et ce, en présentant aux élus parlementaires un nouveau projet de loi de finances. Ce nouveau projet devra être suivi par l’exécutif durant les deux prochaines années, soit avant les prochaines élections législatives de 2021.

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Nizar Baraka, chef du parti de l’Istiqlal, s’est exprimé vendredi lors d’un rassemblement des députés et conseillers de son parti à Rabat sur les nouvelles orientations que devrait suivre le gouvernement de Saad Dine El Othmani. Pour Baraka, les nouveaux ministres devraient commencer par la présentation d’un nouveau projet de loi de finances propre au gouvernement, reflétant son identité, redéfinissant ses priorités et se dotant d’un agenda détaillé et précis dans le temps, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans son numéro du 14 octobre 2019.

Baraka estime que le précédent gouvernement a été réduit et remanié en raison de son incapacité à gagner la confiance des citoyens et à répondre à leurs attentes. « Le roi Mohammed VI a appelé lors de son discours du trône à un remaniement basé sur l’efficacité et la compétence, deux qualités qui manquaient cruellement au gouvernement sortant », déclare le secrétaire général de l’Istiqlal.

D’un autre côté, Baraka a appelé les parlementaires de son parti à renforcer leur rôle d’élus membres d’un parti d’opposition. « Il faut souvent interpeller le chef du gouvernement ainsi que l’Exécutif afin que ces derniers accomplissent leur mission convenablement », rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Dans son tiragede ce lundi14 octobre, Al Massae est également revenu sur les grandes lignes de cette réunion. Le quotidien arabophone évoque le contexte socioéconomique de cette transformation gouvernementale. « On est en présence non pas d’un simple remaniement ministériel, mais d’un changement en profondeur du gouvernement, qui a désormais une nouvelle structure et de nouvelles orientations », peut-on lire sur le journal.

Le quotidien énumère les chantiers sur lesquelles le nouveau gouvernement devrait se pencher et qui concernent l’intérêt économique et social du pays, à savoir, la promotion des investissements étrangers au Maroc, remédier à la chute des dépôts à terme dans les banques et fournir de l’eau potable et de l’électricité aux citoyens de certaines régions délabrées du royaume.

Une chose est sure, le nouveau gouvernement aura bien du pain sur la planche. Les attentes sont nombreuses de la part des citoyens d’un côté et de l’opposition de l’autre. Une opposition qui commence déjà à faire entendre sa voix, moins d’une semaine après la composition de la nouvelle structure gouvernementale.

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