Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Deux jours après la désignation officielle du nouveau gouvernement, Sa Majesté le roi Mohammed VI a prononcé ce vendredi un discours devant les deux chambres du parlement. Le monarque a insisté sur l’importance de bien étudier les projets et faire le suivi de leurs réalisations. «L’étape, qui s’amorce dès à présent, requiert une implication unanime, fondée sur une confiance redoublée, une volonté ferme d’œuvrer dans un esprit de collaboration et d’unité, une mobilisation vigilante, elle doit aussi se caractériser par le souci de transcender les vaines querelles et d’enrayer toute perte de temps et d’énergie», souligne-t-il.
SM Mohammed VI a rappelé le devoir de la classe politique à assumer sa responsabilité dans une conjoncture favorable en vue de répondre aux attentes des citoyens. «Vous devez aborder cette année législative dans la perspective de l’étape nouvelle dont nous avons esquissé les contours lors du dernier discours du Trône», déclare le souverain avant d’ajouter: «Si Notre souci a été de définir les défis essentiels ainsi que les enjeux économiques et développementaux majeurs de cette étape, la responsabilité de la classe politique, plus particulièrement celle du gouvernement, du parlement, des partis politiques, est de réunir les conditions favorables à son aboutissement».
Par la suite, le roi s’est adressé au secteur bancaire incitant les banques à faciliter les procédures de crédit et à s’ouvrir aux autoentrepreneurs «le secteur bancaire national à un engagement plus ferme, à une implication positive plus vigoureuse dans la dynamique de développement que connaît notre pays. Cet effort doit porter spécifiquement sur le financement de l’investissement, l’appui aux activités productives, pourvoyeuses d’emplois et génératrices de revenus. Les banques doivent notamment simplifier et faciliter les procédures d’accès au crédit, s’ouvrir davantage aux autoentrepreneurs, financer les petites et moyennes entreprisesNous invitons le gouvernement et Bank Al-Maghrib, en coordination avec le groupement professionnel des banques du Maroc, à œuvrer à la mise au point d’un programme spécial d’appui aux jeunes diplômés, de financement des projets d’auto-emploi».
À la fin de son discours, le souverain s’est tournévers lesMarocains en souligné que ce programme «n’atteindra pas ses objectifs si les citoyens bénéficiaires ne s’impliquent pas de manière responsable et ne respectent pas les engagements induits par les prêts contractés».
Temps de lecture : 3 minutes
Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid BoutalebDepuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim… |
Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMTCe mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é… |
Expropriation : l’Algérie accuse le Maroc de manœuvres provocatricesLe chef du gouvernement, Aziz Akhannouch aurait franchi un pas audacieux susceptible d'intensifier les frictions diplomatiques avec l'Algéri… |
Entretien : Nizar Berdai, l’homme qui fait résonner la voix de la jeunesse dans la politiqueLeBrief : L'AMJP a-t-elle observé une évolution dans l'attitude des jeunes Marocains vis-à-vis de l'action politique depuis sa création ? Si… |
Benkirane s’oppose fermement à la modernisation du Code de la familleEn utilisant une approche qui rappelle ses méthodes passées, Abdelilah Benkirane a invoqué l'autorité de la voix populaire, se positionnant … |
Le parti de l’Istiqlal prépare son 18e congrès avec ambitionSamedi dernier à Bouznika, le Parti de l'Istiqlal (PI) a franchi une étape importante en validant la tenue de son 18e congrès national. Celu… |
Asmaa Rhlalou : les dessous d’une démissionDepuis son installation en octobre 2021, la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a été à la tête d’une administration marquée par des défis et des… |
Un nouveau chapitre franco-marocain ?Dans une manœuvre diplomatique visant à dissiper les frictions entre la France et le Maroc, le président français Emmanuel Macron a conféré … |