Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Budget 2020 : Les spéculations vont bon train

Budget 2020 : Les spéculations vont bon train

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Débattu en conseil de gouvernement et des ministres présidé par SM le Roi Mohammed VI mercredi 9 octobre au Palais Royal à Rabat, le projet de loi de Finances sera bâti sur une hypothèse de croissance meilleure que celle de l’année dernière. Le ralentissement de la croissance mondiale aura des conséquences sur les performances du Maroc. Les mesures de soutien au pouvoir d’achat seront primordiales pour la consommation des ménages. Le gouvernement doit répondre à un grand nombre de sollicitations, notamment le chômage des jeunes. Dans le même temps, les marges de manœuvre budgétaires sont limitées.

Temps de lecture : 3 minutes

Pour l’ensemble des organismes de prévision, la croissance rebondirait au-dessus de 3 % en 2020 après un score inférieur attendu cette année. Le projet de loi de Finances qui a été débattu en conseil de gouvernement et des ministres dernièrement sera donc bâti sur une hypothèse de croissance meilleure que celle de l’année dernière, même si globalement le rythme est critiquable pour un pays en développement.

La consommation des ménages et la fiscalité des entreprises

Comme le Maroc ne vit pas retranché du monde, le contexte économique mondial aura aussi des répercussions sur ses performances. Le ralentissement de la croissance mondiale surtout dans la zone euro aura donc des conséquences. Il faudra donc permettre au moteur de la consommation des ménages de déployer tout son potentiel par des mesures de soutien au pouvoir d’achat. Le gouvernement a prévu une enveloppe conséquente pour le dialogue social. On observera aussi les mesures qui seront prises sur le plan de la fiscalité pour soutenir le pouvoir d’achat. Ceci pourrait passer par un appui plus important aux entreprises. Si les assises de la fiscalité ont nourri beaucoup d’espoir, la mise en œuvre des recommandations est ce qui importe pour les opérateurs qui réclament depuis des années une baisse de la pression.

Le volet social

Comme les dernières années, une place importante sera accordée au volet social. L’objectif étant de poursuivre la réduction des inégalités. L’élargissement des prestations sociales aux couches les plus vulnérables fera partie des chantiers prioritaires. Le gouvernement doit répondre à un grand nombre de sollicitations, notamment les demandes des jeunes, une population fortement touchée par le chômage. Dans le même temps, les marges de manœuvre budgétaires sont limitées dans un contexte de faible croissance qui pèse sur les rentrées fiscales. La population réduite de contributeurs à l’impôt joue également un rôle important.

Dans tous les cas, le gouvernement n’a plus droit à l’erreur sur la conduite des finances publiques. Il s’est engagé à ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB à court terme. C’est dire que les arbitrages seront difficiles.

À retenir du conseil des ministres

Ce mercredi 9 octobre, durant le conseil des ministres, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, a présenté, devant le Roi, son projet basé sur quatre priorités majeures que sont la loi-cadre relative à la réforme du système d’éducation et de formation, la mise en place des mécanismes de protection sociale et de soutien aux catégories démunies, l’accélération de la régionalisation et imprimer une nouvelle dynamique à l’investissement et au soutien de l’entreprise.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseurs

Les exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et …

Industries : une de perdue, dix de retrouvées

La cessation de la production de marques emblématiques telles que Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed au Maroc a suscité des réactions à trav…

Bananes, fraises, prunes… Quels fruits importe le Maroc ?

Aujourd’hui nous nous attarderons sur les bananes, mangues ou poires qui ont orné nos tables lors de l’année 2023. Le dernier rapport du sit…

SogéCapital Bourse : le Maroc et sa stratégie gagnante contre l’inflation

Le rapport de SogéCapital Bourse met en avant la capacité exceptionnelle du Maroc à naviguer à travers les turbulences inflationnistes qui o…

Intelaka : « Dans les régions éloignées, les dossiers sont davantage rejetés », Youssef Ennaciri

Sur le papier, c’est du rêve ! Une chance pour les petites entreprises, un nouveau souffle. Cependant, dans la réalité, lors du lancement, l…

PwC Global CEO Survey : aperçu de la seconde édition marocaine

Face à une époque de turbulences économiques, géopolitiques et sociétales, les dirigeants maintiennent une confiance mesurée dans l'avenir d…

Bank Al-Maghrib: taux directeur à 3% pour une croissance maîtrisée

Les projections du Conseil indiquent que la croissance économique, ayant frôlé les 3% en 2023, devrait marquer un pas à 2,1% en 2024. Celle-…

Emploi : le HCP dresse l’état de la population active en 2023

La population en âge de travailler a franchi le seuil des 27,88 millions. Un peu plus de 12 millions d'actifs sont sur le marché du travail.…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire