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« Le remaniement, tant attendu, sera acté aujourd’hui dans l’après-midi avec une audience royale lors de laquelle les nouveaux membres du gouvernement devraient prêter serment devant le souverain. Des cérémonies de passation de pouvoirs entre les nouveaux ministres et leurs prédécesseurs suivront juste derrière », affirme le site d’information Le360, en fin de matinée, de ce mardi. Pour Assabah, daté du mardi 8 octobre 2019, le conseil des ministres est prévu ce mercredi. Et de préciser que le roi Mohammed VI devrait nommer de nouveaux walis et gouverneurs proposés par le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit.
Dans la presse arabophone, les angles de traitement du remaniement gouvernemental divergent. Les nouvelles ne sont pas bonnes pour le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani, croit savoir le quotidien Assabah. Selon le journal, le roi aurait émis des réserves par rapport à la liste proposée par le chef de l’exécutif. Selon les sources du journal, Otmani aurait proposé des noms qui ont figuré dans les précédentes formations gouvernementales.À propos de la nouvelle composition gouvernementale, Akhbar Alyaoum croit savoir que Driss Lachgar, secrétaire général de l’USFP aurait brigué le poste de ministre de la Justice en remplacement de Mohamed Aujar (RNI). Une proposition refusée par El Otmani. Ce dernier avait expliqué que l’objectif principal de ce remaniement est de proposer de nouvelles compétences qui n’ont jamais rempli des fonctions ministérielles.
Pour rappel, le roi Mohammed VI avait chargé, dans son discours prononcé, le 29 juillet 2019, à l’occasion de la fête du Trône, le chef du gouvernement de soumettre des propositions visant à renouveler et enrichir les postes de responsabilité tant au sein du gouvernement que dans l’Administration. Selon les indiscrétions rapportées par les médias, il est fort probable que le nouveau gouvernement soit marqué par la forte présence de ministres technocrates. Une dizaine au total. Des sources médiatiques avancent que les profils en question sont proposés par les parties de la majorité gouvernementale. Une chose est sûre: le prochain Exécutif a beaucoup de pain sur la planche.
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