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Le quotidien arabophone, Asharq Al-Awsat a rapporté que l’enthousiasme observé lors des élections législatives de 2011 était complètement absent. À l’époque, les électeurs avaient fait la queue pendant des heures, alors qu’il faisait très chaud,pour voter. L’enthousiasme des Tunisiens a légèrement baissé lors des élections de 2014, mais il a été ranimé par la formation d’une alliance entre le parti libéral Nidaa de feu Beji Caid Essebsi et le parti Ennahdha de Rached Ghannouchi.
Par ailleurs, Ennahdha et Qalb Tounes (Cœur de la Tunisie) ont rapidement remporté les élections législatives du dimanche 6 octobre. Le porte-parole d’Ennahdha, Imed Khemiri, a en effet annoncé lors d’une conférence de presse la victoire de son parti, indique le journal Assabah tunisien. Le porte-parole de Qalb Tounes, Hatem Mliki, a également déclaré que « d’après les résultats préliminaires des bureaux de vote, Qalb Tounes est arrivé en tête ».
Selon le décompte préliminaire des voix, le partiEnnahdha a remporté le plus grand nombre de voix, environ 40 des 217 sièges de l’Assemblée des représentants du peuple.Tandis que Qalb Tounes, de Nabil Karoui, s’est classé deuxième avec 33-35 sièges.
Le quotidien Ashourouk, média tunisien, déplore qu’un vote fractionné pourraitcompliquer la formation d’un nouveau gouvernement, surtout queles deux parties en tête ont officiellement écarté la possibilité de la formation d’une alliance. Selon l’agence de sondage Sigma Conseil Polling, indique la même source, le parti Free Destourian, qui représente l’ancien régime, a obtenu 6,8 % des voix, tandis que le parti conservateur de droite Al-Karama en a obtenu 6,1 %, se classant ainsi quatrième. D’autres partis ont reçu un nouveau coup dur aux élections législatives, dont Tahya Tounes, septième avec 4,7 % des voix, et Nidaa Tounes, vainqueur des élections de 2014, qui s’est classé dixième avec seulement 2 % des voix.
Les résultats préliminaires devraient être annoncés le 10 octobre, et le scrutin définitif sera dévoilé le 13 novembre, explique le président de l’Isie, Nabil Baffoun.
Les médias tunisiens ont déclaré que la victoire du professeur de droit indépendant Kais Saied et de Nabil Karoui au premier tour des élections présidentielles exprime le mécontentement du peuple tunisien vis-à-vis des dirigeants représentant la coalition au pouvoir, qui n’ont pas réussià trouver une solution à la crise économique et sociale dont souffre le pays.
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