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Les dirigeants de la Turquie, de la Russie et de l’Iran ont annoncé la formation d’un comité chargé de rédiger une nouvelle constitution syrienne, afin de trouver une solution politique au conflit que connaît ce pays depuis huit ans.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accueilli lundi ses homologues russe et iranien, Vladimir Poutine et Hassan Rouhani, pour un cinquième sommet sur la Syrie. Cette rencontre était une occasion pour eux de se concentrer sur Idlib, le dernier bastion rebelle où une offensive des forces gouvernementales syriennes, soutenue par la puissance aérienne russe, a tué des centaines de civils et menacé la Turquie d’un nouvel exode de réfugiés.
Le nouveau comité constitutionnel créé par les trois dirigeants sera composé de membres du gouvernement, de l’opposition et de la société civile. Dans ce sens, Erdogan, qui a soutenu divers groupes d’opposition pendant la guerre — alors que l’Iran et la Russie ont soutenu le président Bachar al-Assad —, a déclaré que d’autres initiatives seront annoncées « dans les jours qui viennent ».
Poutine a quant à lui indiqué que : « Nous pensons que le travail de la commission constitutionnelle sera décisif pour normaliser la situation en Syrie».
Ce sommet, qui s’inscrit dans le cadre d’un processus visant à ouvrir la voie à des élections en Syrie, a vu Erdogan condamner les pertes civiles à Idlib, où, selon les Nations unies, plus de 1 000 personnes ont trouvé la mort depuis que les forces militaires d’Al-Assad ont attaqué fin avril dernier le nord-ouest de cette province.
Poutine et Rouhani ont invoqué la présence de « terroristes » tels que Hay’et Tahrir Al-Sham (HTS), anciennement affiliés à Al-Qaida, pour justifier la conduite d’opérations militaires. En effet, malgré un cessez-le-feu convenu à la fin du mois d’août, des attaques d’artillerie et des raids aériens des forces gouvernementales ont été signalés ces derniers jours.
Environ trois millions de civils vivant dans la région sont victimes de ces violences. Des dizaines de milliers de personnes sont maintenant rassemblées près de la frontière turque alors qu’elles tentent d’échapper aux combats. La Turquie, qui accueille déjà 3,6 millions de Syriens, craint que la poursuite des combats ne se traduise par une nouvelle vague de réfugiés.
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