Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Les dirigeants des sept premières* (sans Chine et Inde) économies de la Planète (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande Bretagne, Italie et Canada) se réunissent ce week-end à Biarritz en France sur fond de craintes sur la croissance mondiale.
Les Etats-Unis mènent la danse
Ce rendez-vous sera l’occasion d’évoquer les grands sujets d’actualité. Mais, le risque que chacun campe sur ses positions, surtout les Etats-Unis, est élevé. Il existe des divergences importantes entre les pays membres du G7 sur plusieurs sujets dont le commerce.
Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les rapports avec les autres pays partenaires se sont tendus. Le président américain sème le chaud et le froid sur l’économie mondiale. Le conflit commercial avec la Chine, qui elle ne fait pas partie du G7, pénalise le commerce mondial. Compte tenu de la menace pesante de la récession, les Etats-Unis ont reporté l’application d’une surtaxe de 10% sur 300 milliards de dollars de produits chinois et ont accordé un sursis à Huawei pour continuer à travailler avec les firmes américaines. Mais, l’imprévisibilité du président américain peut tout remettre en cause. Au passage, celui-ci n’a pas hésité à reporter un voyage d’Etat au Danemark pour manifester son mécontentement face au refus de ce pays de vendre le Groenland!
Sur le plan du commerce, Donald Trump agite de nouveau la menace de tarifs punitifs sur les importations de véhicules en provenance de l’Europe. «Il est très difficile de traiter avec l’Union Européenne…Nous avons toutes les cartes en main dans cette région parce que tout ce que nous avons à faire est de taxer leurs voitures et ils nous donneront tout ce que nous voulons parce qu’ils envoient des millions de Mercedes et de BMW», a-t-il déclaré devant les journalistes de la Maison Blanche.
Un G7 pour rien?
Les discussions avec les dirigeants de l’UE s’annoncent donc houleuses tout comme celles qu’auront ces derniers avec Boris Johnson, le nouveau premier ministre britannique. Le locataire du 10 Downing Street est prêt à un Brexit sans accord qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour son pays et freiner un peu plus l’Europe.
De nombreux observateurs n’excluent pas que la réunion du G7 se terminent sans un communiqué commun, les divergences sur le commerce étant très fortes. Si cela arrivait, ce serait la première fois depuis ce genre de réunion se tient, c’est-à-dire depuis 1975.
Temps de lecture : 3 minutes
Echanges commerciaux : quelles sont les dépenses de l’Espagne au Maroc ?Qu’importe l’Espagne du Maroc exactement ? Cette question a été posée par la presse espagnole dernièrement et qui a trouvé réponse dans une … |
Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logementLe président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti… |
Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologieDepuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf… |
La SGMB sous le giron de Saham : «rien ne change pour le client»Le 12 avril, le groupe Saham annonce l'acquisition de la Société générale marocaine des banques (SGMB), propriété du groupe français Société… |
Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay… |
HCP : une croissance solide face à une inflation en reculDans sa dernière note de conjoncture, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) offre une perspective détaillée et analytique de l'économie nationa… |
Le Maroc compte sur ses importations de céréales pour combler la production nationaleLe communiqué officiel de Bank Al-Maghrib, du 19 mars dernier, peint un tableau sombre sur les perspectives agricoles du pays. L'institution… |
Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?Et c’est parti pour un tour. Longuement en discussion, le projet de loi a été voté, et en 2021 le cannabis à visée pharmaceutique peut désor… |