Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Dans l’opinion publique, les rapports entre des institutions comme le FMI ou la Banque mondiale avec les Etats en développement sont parfois mal interprétés, beaucoup estimant que les gouvernements sont sous leur domination. A chaque rapport sur un pays, ce dernier éprouve quelque part la nécessité de prouver son indépendance. Ce que disent les experts du FMI ou de la Banque mondiale ne sont pas des paroles saintes. Il leur est arrivé de se tromper sur certaines réformes prescrites au Maroc, notamment le programme de départ volontaire à la retraite en 2004. En revanche, sur d’autres sujets, l’on aurait tort d’ignorer leurs recommandations.
Une croissance trop faible, un chômage trop fort
Le Maroc arrive difficilement à réaliser 3% de croissance par an. Surtout, le contenu en emplois de la croissance est très faible. C’est un paradoxe pour un pays qui investit massivement. Les pays qui ont enregistré le même taux d’investissement que le Maroc sur une longue période ont vu leur économie progresser deux fois plus vite. Aujourd’hui, près de 10% de la population active est au chômage. Par catégorie, il atteint des niveaux alarmants chez les jeunes et les diplômés. Ces niveaux élevés exposent à tout moment à une montée des tensions sociales. Pour le FMI, le renforcement de la croissance, seul, ne suffira pas à résorber le chômage.
Un marché du travail plus flexible
Il faudra revoir complètement le fonctionnement du marché du travail. Depuis plusieurs années, le FMI met la réforme du marché du travail parmi les priorités. L’idée est ente autres de mettre en place des règles qui facilitent l’embauche, mais qui donnent aussi la possibilité aux entreprises de licencier rapidement si besoin est. Par ailleurs, il y a un travail à effectuer en amont en améliorant la qualité du système éducatif et en facilitant le passage entre la formation et le marché du travail.
En outre, des économies comme le Maroc doivent poursuivre leurs efforts pour réduire les inégalités. La mauvaise répartition des richesses et l’absence d’une classe moyenne forte pénalisent la croissance. Les performances sur ces sujets sont essentielles pour le maintien de la stabilité. Tous les efforts menés pour préserver les équilibres macroéconomiques seront vains s’il n’y a pas un renforcement du pilier social.
Temps de lecture : 3 minutes
Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologieDepuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf… |
La SGMB sous le giron de Saham : «rien ne change pour le client»Le 12 avril, le groupe Saham annonce l'acquisition de la Société générale marocaine des banques (SGMB), propriété du groupe français Société… |
Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay… |
HCP : une croissance solide face à une inflation en reculDans sa dernière note de conjoncture, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) offre une perspective détaillée et analytique de l'économie nationa… |
Le Maroc compte sur ses importations de céréales pour combler la production nationaleLe communiqué officiel de Bank Al-Maghrib, du 19 mars dernier, peint un tableau sombre sur les perspectives agricoles du pays. L'institution… |
Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?Et c’est parti pour un tour. Longuement en discussion, le projet de loi a été voté, et en 2021 le cannabis à visée pharmaceutique peut désor… |
Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocainesDans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r… |
Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseursLes exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et … |