Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le Maroc perd un homme exceptionnel, un grand écrivain et un créateur talentueux et engagé. Driss El Khouri était l’une des figures ayant servi la culture, la presse et la créativité littéraire marocaines pendant plusieurs décennies.
«Avec la disparition de Driss El Khouri, le Maroc perd un homme exceptionnel, un grand écrivain et un créateur talentueux et engagé», écrit l’Union des écrivains du Maroc (UEM) dans un communiqué.
Auteur prolifique et personnage haut en couleur, feu Driss El Khouriétait davantage connu dans le monde arabe que francophone, souligne l’agence MAP.«Quant à la classification des auteurs marocains en arabophones et francophones, je trouve qu’elle est toute faite, car elle vise à créer un profond abîme entre les écrivains marocains nonobstant leur langue», commentait-il dans son essai « Double Langage », traduit en français en 2017.
Parmi ses nouvelles les plus populaires, figurent « Al-bidayat » (Débuts) paru en 1980 et « Al-ayyam wa allayali »(Jours et nuits) en 1982.
Aux côtés d’emblématiques écrivains marocains, tels que Mohamed Choukri et Mohamed Zefzaf, il est décrit comme un «trublion» de la littérature de par ses écrits sans filtres. Driss El Khouri«est une plume alerte, singulière. Une voix authentique aussi. Celle des petites choses, des petites gens (…) Toute son oeuvre est une ode à la liberté. Celle d’écrire, de respirer, d’être ce qu’on est et rien d’autre», résumait Karim Boukhari, rédacteur-en-chef de la revue d’histoire Zamane, en 2019.
Né en 1939 à Casablanca, l’écrivain était journaliste dans la presse de gauche, notamment au quotidien arabophone « Al ittihad al ichtiraki » (Union socialiste) jusqu’à sa retraite.
Temps de lecture : 2 minutes
Cinéma : le septième art reprend des couleursLes résultats de 2022 du paysage cinématographique marocain sont encourageants et ils s’appuient sur une grande variété de films proposés en… |
Musées : la FNM célèbre ses 12 ansAprès sa création il y a 12 ans par le roi Mohammed VI, la Fondation nationale des musées (FNM) se place aujourd’hui comme une institution c… |
La saison des festivals est lancéeLa saison des festivals est déjà ouverte au Maroc. De nombreux événements musicaux ont déjà eu lieu, comme le WeCasablanca Festival qui fête… |
Concert de Booba : les dessous d’une annulation attendueDéception pour les fans de Booba et victoire pour ses détracteurs. Alors que le rappeur français devait se produire pour le plus grand conce… |
Rabat, capitale africaine de la culture : un succès plus grand qu’espéré«Rabat, capitale africaine de la culture», c’est le titre qu’a porté la ville pendant un an. De juin 2022 à mai 2023, Rabat est devenue la p… |
La lecture, unique moyen de se dépasserLe constat est sans appel : beaucoup de gens ne lisent plus. Ou s’ils le font, ce n’est pas pour le plaisir. Les statistiques officielles ré… |
Rétrospective 2022 : une année sous le signe d’une dynamique culturelle particulière2022 tire sa révérence et l’heure est venue de faire le point sur l’actualité culturelle qui a marqué cette année. Jetons alors un œil dans … |
Alliance des civilisations : le forum qui unit politique et cultureRenforcer le dialogue et la coopération entre les communautés, cultures et civilisations est l’objectif de l’Alliance des civilisations des … |