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Omicron moins dangereux que le Delta, ce qu’a décidé le Comité scientifique de la Covid-19

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Apparu le 24 novembre dernier en Afrique du Sud, Omicron, le nouveau variant de la Covid-19 a semé la panique dans le monde entier. Il a fermé des pays et fragilisé les marchés financiers. Mais, aujourd’hui cette panique ne semble plus être légitime. Omicron est moins dangereux que le variant Delta. C’est l’OMS qui l’affirme. Au regard de cette nouvelle évolution, que va faire le gouvernement marocain qui a fermé ses frontières pour deux semaines et qui a commencé à corser les mesures restrictives ?

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Omicron, ce nouveau variant du coronavirus, détecté pour la première foisen Afrique du Sud le mois dernier, a bien secoué la planète. Il a fermé des pays et fragilisé les marchés financiers… Aujourd’hui, avec un petit recul, des études et des analyses, ce variant, très craint, semble être moins dangereux que son frère Delta. C’est l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui vient de le confirmer. L’OMS affirme aussi que les vaccins utilisés actuellement contre la Covid-19 peuvent protéger contre Omicron. Dans une déclaration à l’AFP, le responsable des urgences de l’OMS, Michael Ryan a affirmé que «les vaccins actuels protègent les malades contaminés par Omicron contre les formes sévères de la Covid-19». Mais, ce dernier tient à préciser que les études du comportement de ce variant n’ensont qu’à leur début, Omicron n’ayant été découvert que le 24 novembre dernier.

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Bonne nouvelle pour le tourisme

Bien entendu, il s’agit là d’une bonne nouvelle qui devrait réanimer les marchés financiers et peut-être, inciter certains pays à ouvrir leurs frontières. Sur ce point, il faut rappeler que le gouvernement marocain, ayant appliqué les recommandations du Comité scientifique de la Covid-19, avait fermé ses frontières terrestres et maritimes pour deux semaines «en attendant de voir l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde suite à l’apparition d’Omicron». La décision a été prise dans «la précipitation».

Une décision qui a, entre autres, achevé les professionnels du tourisme, notamment les transporteurs touristiques. «Ce sont des mesures qui tombent à l’improviste. Nous avons toujours demandé qu’il y ait une autre approche dans la prise de ce genre de décision et qu’il y ait surtout des mesures d’accompagnement des professionnels du secteur en parallèle. Les décisions de dernière minute perturbent nos activités et surtout sèmentl’incertitude chez les touristes et nos clients», souligne Mohamed Bamansour, secrétaire général de la Fédération nationale du transport touristique au Maroc. Et d’ajouter «aujourd’hui l’OMS affirme que le nouveau variant du coronavirus Omicron n’est pas aussi dangereux que le Delta. Aussi, nous ne voyons pas pourquoi le Maroc devrait maintenir ses frontières fermées. D’ailleurs, nous avons demandé hier, en réunion avec la ministre du Tourisme, que ces frontières soient réouvertes, car il y va de la survie du secteur du tourisme et de l’économie nationale. Nous attendons avec impatience la décision du Comité scientifique, qui doit se réunir aujourd’hui».

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Réunion du Comité scientifique de la Covid-19

En effet, ce Comité a tenuune réunion aujourd’hui. Mais à l’issue de cette réunion, ceux qui espéraientun retour à une situation normaleont été déçus. Ce dernier, même s’ilne s’est pas opposéà la réouverture des frontières,s’est contenté de dire «qu’il insiste sur le maintien des mesures de protection et sur l’accélération de la vaccination». Durant son Conseil de ce jeudi, le gouvernement devra donc décider d’ouvrirles frontières, ou les maintenir ferméesavec le prix économique et social à payer.

«Le Maroc n’est pas un café touristique pour fermer et ouvrir ses frontières sans se concerter avec les professionnels du tourisme. Je rappelle qu’en 2019, nous avons reçu 13 millions de touristes. Ouvrir et puis fermer déstabilise ces touristes et nuit au secteur. Cette énième décision de fermeture a sonné le glas pour le secteur», note un opérateur touristique. Selon ce dernier, «la Covid-19 et ses variants feront désormais partie de notre quotidien. Nous devons vivre avec cette situation et il faut que le gouvernement comprenne cela. Et au lieu de prendre des décisions qui tuent une partie de l’économie, il faut anticiper les évolutions épidémiologiques et prendre des mesures réelles comme former les réanimateurs, assurer un budget à même de permettre au ministère de la Santé de mener à bien cette guerre épidémiologique».

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