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Quatre syndicats de la santé ont observé ce jeudi 2 décembreune grève nationale dans les hôpitaux et les centres de vaccination. En réponse, Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement,a souligné lors d’un point de presse à l’issue du Conseil du gouvernement, que l’exécutif en est conscient et comprend bien les sacrifices du personnel de ce secteur pendant la pandémie de la Covid-19. «La pandémie de la Covid-19 a démontré, de manière concrète, les sacrifices et le fort engagement des hommes et des femmes qui étaient auxpremiers rangs. Nous parlons ici des autorités et de la sûreté nationale ainsi que des hommes et femmes du secteur de la santé», a assuré Baitas.
Il a déclaré que ces derniers moisont mis en lumière l’ampleur dutravail que les professionnels de la santé ont accompli lors de la pandémie, que ce soit pour le suivi et le traitement des patients ou de la réussite de la campagne de vaccination. «Le gouvernement comprend parfaitement les sacrifices des professionnels de santé. Le dialogue est là et il sera encore renforcé à l’avenir parce que notre pays ne peutnier à cette catégorie (de travailleurs) ses sacrifices dans le but de protéger les citoyens», a affirmé le porte-parole du gouvernement.
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Notons que ce sont les syndicats de santé affiliés à l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), à l’Union marocaine du travail (UMT), à la Confédération démocratique du travail (CDT) et à la Fédération démocratique du travail (FDT) qui ont appelé à l’observation d’une grève nationale ce jeudi 2 décembre pourtous les établissements publics de santé, dont les «points, centres de vaccination et vaccinodromes». Les services d’urgences, de réanimation et de soins intensifs n’étant cependant pas concernés par la grève.
Les représentations syndicales du secteur ont par ailleursorganisé ce même jour un sit-in devant le siège du ministère de la Santé. Elles ont précisé avoir été«forcées d’exprimer de la sorte leur colère et leur souffrance continue face à l’indifférence du gouvernement», notammentconcernant l’amélioration de leurs conditions de travail qu’ils estiment «misérables».
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