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Les banques et les sociétés spécialisées sont au coude à coude sur le marché du crédit à la consommation. L’encours a totalisé 108 milliards de DH à fin 2018, réparti à égalité entre les deux. Les banques ont profité de la période d’assainissement des portefeuilles chez les sociétés spécialisées pour gagner des parts de marché. Elles ont surtout un argument fort : la tarification. Sur ce point, il est difficile pour les sociétés de financement de rivaliser avec les établissements bancaires. Les dépôts bancaires, pour une bonne partie non rémunérés, sont transformés en crédit. N’ayant pas d’agrément pour collecter les dépôts, les sociétés de financement se refinancent auprès des banques ou bien sur les marchés.
En l’absence de comparateur des taux d’intérêt, les emprunteurs n’ont pas toutes les informations pour faire les bons choix. Le différentiel de taux peut atteindre 2 à 3 points, même si les sociétés de financement fournissent des efforts pour améliorer leur compétitivité. S’il leur est difficile de s’aligner sur les tarifs des banques au risque de compromettre leur rentabilité, elles misent sur la qualité de service et le développement d’offres innovantes pour maintenir leurs positions sur le marché.
L’innovation et le développement de plusieurs offres avec les constructeurs et les distributeurs automobiles ont permis de capter une bonne partie de la croissance des immatriculations de véhicules neufs. Les sociétés spécialisées ont financé plus de 89 000 véhicules pour un montant global de 11 milliards de en 2018 après 9,6 milliards de DH l’année précédente. C’est clairement le moteur de la croissance de leur activité aujourd’hui. À côté, le développement de la présence sur les lieux de vente (hypermarché, commerce…) leur permet aussi de financer une bonne partie des dépenses de consommation des ménages. L’année dernière les financements accordés pour l’équipement domestique et autre produit ont atteint 537 millions de DH.
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