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Le fleuve de la Moulouya, l’un des plus importants du Maroc,ne communique plus avec la mer Méditerranée.Cette catastrophe écologique intervient en raison des prélèvements d’eau massifs effectués par quatre barrages et deux stations de pompage. Selon Mohamed Benata, docteur en géographie et président de l’ONG Espace de solidarité et de coopération de l’Oriental (ESCO), «la situation est très catastrophique et très critique et tout le monde est d’accord là-dessus. Nous aborderons ce problème avec la direction régionale des Eaux et forêts. Le dessèchement de la Moulouya va détruire le site, surtout avec des prélèvements d’eau qui ne laissent plus rien à la nature». Ce dernier explique que bien que les récentes précipitations aient été faibles, ce sont surtout les politiques agricoles et les stations de pompage qui ont aggravé la situation.
L’expert indique que les barrages et les stations de pompage qui puisant dans le fleuve ont provoqué l’assèchement de l’embouchure du fleuve, provoquant ainsi une rupture avec la Méditerranée. Il dénonce ainsi que la Loi de l’eau, prévoyant «un débit écologique nécessaire à respecter», n’a pas été respectée.Et d’ajouterqu’aujourd’hui le site risque de souffrir de «pétrification et de mauvaises odeurs», car vu que ses eaux stagnent la mortalité de ses poissons et la dégradation de la biodiversité vont s’accentuer.
En outre, Dr Mohamed Benataa affirmé que les défenseurs de l’environnement ont interpellé à maintes reprises «le gouverneur, le wali, la direction des Eaux et forêts, le Point focal de RAMSAR (Convention sur les zones humides d’importance internationale)» sur le dessèchement de la Moulouya, «mais rien n’a été fait». Ainsi, ce dernier préconise une «révision» de la politique agricole dans la région et lalimitation de la quantité d’eau à drainer pour «laisser un petit débit» qui permettra de sauver l’écosystème de ce fleuve.
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