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Après un lundi chargé en termes de rencontres avec cinq leaders politiques, le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, devrait enchaîner ce mercredi avec de nouvelles consultations. Au programme, une rencontre avec le leader du PPS MohamedNabil Benabdellah et l’un des dirigeants PJDistes (l’identité de la personne qui sera présente n’est pas encore connue). Akhannouch souhaite accélérer ces tractations et former son gouvernement avant le 8 octobre, date de la rentrée parlementaire.
D’ailleurs, le PI, troisième force politique du pays a décidé d’avancer la date de son Conseil national. Cette dernière a été avancée au samedi 18 septembre au lieu du 25 septembre afin de discuter de l’offre du RNI. Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal avait indiqué à la suite de sa rencontre lundi avec Akhannouch que «l’offre présentée par le Chef du gouvernement sera examinée par les organes décisionnels du parti de l’Istiqlal».
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Le RNI cherche à mettre toutes les chances de son côté pour construire une majorité puissante et capable d’adhérer sans problèmes à son programme. Une chose est sûre, quels que soient les partis choisis, ces derniers devront suivre le programme RNIste. D’ailleurs, Aziz Akhannouch l’avait lui-même mentionné : «le programme du RNI constituera la base de la négociation avec les partis nationaux afin de construire un cadre fort et une majorité harmonieuse, une majorité qui rompt avec le passé, et une majorité unie par une vision unifiée et un programme de gouvernement ambitieux en phase avec la vision de Sa Majesté et les attentes des Marocains», avait souligné Akhannouch.
Le moins que l’on puisse dire est que le programme RNIste ne manque pas d’ambitions. Le parti prévoit de dépenser 55 milliards de DH (MMDH) par an pour mettre en place les 25 mesures que compte sa stratégie. Cette dernière se décline en cinq engagements principaux : protéger les citoyens contre les aléas de la vie, fournir des soins de santé de qualité, assurer la création d’un million d’emplois, offrir une école publique de l’égalité pour les enfants ainsi qu’une administration responsable au service de l’intérêt général.
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Ainsi, sur le plan de l’éducation nationale, le RNI souhaite augmenter le salaire minimum du métier d’enseignant offrant ainsi aux éducateurs un salaire de base de 7.500 DH net mensuel au début de leur carrière au lieu de 5.000 DH actuellement. En termes d’emploi, le RNI annonce qu’il compte assurer la création d’un million de postes directs pour relancer l’économie. Il veut aussi remplacer 30% des importations par des produits “Made in Morocco” afin de préserver l’emploi.
Sur le plan de la Santé, Aziz Akhannouch prévoit d’augmenter le salaire minimum pour les médecins en début de carrière à 12.000 DH au lieu de 8.000 DH actuellement et fournir des allocations de 1000 DH par mois pour les personnes en situation de précarité âgées de 65 ou plus.
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Le budget de la santé publique devrait pour sa part doubler sur les 5 prochaines années, cela devrait permettre au ministère de la Santé de recruter davantage de médecins et d’infirmiers. L’objectif est de passer de 26 médecins généralistes pour 100.000 habitants à 60 médecins généralistes d’ici l’année 2026. Le RNI prévoit aussi d’offrir des examens gratuits pour suivre la grossesse et l’état de santé des nouveau-nés ainsi que de mettre en place le tiers payant pour les consultations, les soins et les médicaments.
Akhannouch voit grand et nul doute qu’il sera très attendu sur la réalisation de ces projets. En cas de réalisation de ces derniers, cela donnera indéniablement un nouvel élan au développement social et économique du pays.
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