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Expédition des affaires courantes : les ultimes prérogatives du gouvernement El Otmani

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Tant que le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, n’a pas encore formé sa majorité gouvernementale, l’exécutif, guidé par Saad Dine El Otmani, poursuivra sa mission en gérant les affaires courantes. Les détails.

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Qui pour gérer cette période creuse entre le départ du PJD et l’arrivée du RNI à la tête du gouvernement ? Que dit la loi à ce sujet ?

La Constitution marocaine insiste dans ses articles 47 et 87 sur la nécessité pour le gouvernement sortant d’assurer la continuité requise jusqu’à la fin du mandat gouvernemental et la constitution d’une nouvelle formation gouvernementale. Par conséquent, le gouvernement El Otmani continuera donc de remplir son rôle durant cette période creuse.

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Cependant, cette procédure cadrée par la loi organique 65-13 interdit catégoriquement au gouvernement sortant de prendre des décisions susceptibles d’engager durablement le futur gouvernement, notamment l’approbation de projets de lois et de décrets réglementaires ainsi que les nominations aux fonctions supérieures.

«Mis à part la prise degrandes décisions stratégiques, le gouvernement El Otmani a le droit de tout faire. Il restera dans ses fonctions et assurera pleinement l’ensemble des prérogatives qui lui ont été attribuées par la Constitution», nous déclare Abdelhamid Benkhattab, professeur de sciences politiques à l’Université Mohammed Vde Rabat.

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Le gouvernement El Otmani devra donc assurer la continuité des projets en cours, notamment ceux qui concernent l’ordonnancement des dépenses et la centralisation des recettes. Il devra également maintenir le suivi des missions diplomatiques qui lui sont attribuées.

Le nouveau gouvernement constitué dès cette semaine ?

Le souhait de l’opinion publique est que la formation du prochain gouvernement se fasse rapidement pour éviter certains problèmes d’ordre politiques, économiques ou sociaux. Rappelons-le, le blocage gouvernemental de 2016 a retardé la réalisation du projet de loi de Finances. Ce dernier n’avait été finalement adopté qu’en mai 2017 après la constitution de la nouvelle équipe gouvernementale. Un scénario que les opérateurs économiques ne souhaiteraient pas revivre. En tout cas, les consultations ont déjà commencé ce lundi et l’identité des prochains ministres devrait être dévoilée dans les jours, voir les semaines à venir.

Lire aussi :Maroc : les chantiers qui attendent le nouveau gouvernement

Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM a rencontré ce lundi le nouveau Chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Dans une déclaration à la presse, Abdellatif Ouahbi a souligné avoir reçu des signaux positifs quant à la probabilité de rejoindre la majorité gouvernementale : «Nous avons échangé plusieurs idées, nous tâcherons de poursuivre le dialogue et construire une réflexion commune. Nous sommes pleins d’ambitions et nous sentons que les choses iront pour le mieux», note Abdellatif Ouahbi.

Aziz Akhannouch rencontrera également le leader de l’Istiqlal, Nizar Baraka, cet après-midi avant de poursuivre ses tractations et faire le tour des autres partis politiques dans la semaine. Une chose est sûre, en attendant de connaître qui seront les formations qui se joindront à la majorité et ceux qui passeront de l’autre côté, Saad Dine El Otmani, suivra de loin ce feuilleton mais devra surtout assurer dans les meilleures conditions cette passation de pouvoir.

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