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Le candidat du parti au pouvoir mauritanien a été déclaré vainqueur de l’élection du 22 juin avec 52 % des suffrages remportés et une victoire au premier tour.
Dans la soirée du dimanche 23 juin, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confirmé la victoire de Mohamed Ould Ghazouani. Il menait les résultats depuis la fermeture des bureaux de vote.
Ghazouani s’était déclaré vainqueur des élections quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, forçant l’opposition à l’accuser, lui et son prédécesseur Ould Abdel Aziz, de « pseudo-coup ».
Depuis lors, l’opposition a appelé à protester contre la déclaration de l’organe électoral.
Son rival le plus proche, Biram Dah Abeid, un éminent militant de la lutte contre l’esclavage des Noirs mauritaniens, a obtenu environ 18 %. Mohamed Ould Boubacar, qui est soutenu par le plus grand parti islamiste de Mauritanie, a également obtenu 18 %.
Environ 850 000 votes sur 1,5 million ont été comptés.
Le Président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz a surpris nombre de ses compatriotes et observateurs internationaux en se retirant après avoir rempli les deux mandats maximums de cinq ans en Mauritanie, un pays de moins de cinq millions d’habitants qui constitue une grande partie du désert du Sahara occidental.
Sa décision a contrecarré la tendance des dirigeants africains, notamment au Rwanda et en République du Congo, qui ont modifié ou aboli la limitation de la durée du mandat pour rester plus longtemps au pouvoir.
Abolitionde l’esclavage
Ghazouani a fait campagne sur les progrès économiques et sécuritaires continus réalisés sous la direction d’Abdel Aziz, qui, depuis qu’il a pris les rênes du pays lors d’un coup d’État en 2008, a positionné la Mauritanie comme un allié de l’Occident contre les militants islamistes.
Sous la direction du président, âgé de 62 ans, l’économie s’est développée et recevra un coup de pouce supplémentaire lorsqu’un grand champ de gaz offshore démarrera sa production au début de la prochaine décennie.
Mais le président Aziz a été critiqué pour ne pas avoir fait face à l’injustice la plus flagrante du pays : la persistance de l’esclavage. Des dizaines de milliers de Mauritaniens noirs vivent encore comme esclaves domestiques, selon les groupes de défense des droits de l’homme, généralement pour des maîtres à la peau claire d’origine arabe ou berbère.
Une pratique qui malgré son abolition en 1981 et sa criminalisation en 2007, l’année précédant l’arrivée au pouvoir d’Aziz, persiste dans le pays.
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