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CAN 2019, les groupes à la loupe : Groupe D

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Groupe D: Côte d’Ivoire, Maroc, Namibie, Afrique du Sud

Côte d’Ivoire et Maroc, comme on se retrouve

Lors de leur dernière opposition le Maroc quittait Abidjan avec une victoire (2-0), et la qualification pour le Mondial 2018 soufflée au nez et à la barbe des Ivoiriens qui avaient fait l’essentiel des qualifications en tête du groupe.

Quelques mois plus tôt, au Gabon, les deux sélections se trouvaient dans la même poule en Coupe d’Afrique. Leur affrontement pour la «finale» du groupe C s’était soldé sur une courte victoire du Maroc (1-0) grâce à un but de Rachid Alioui. A deux reprises, Hervé Renard jouait un mauvais tour à la formation qu’il a menée au titre de champion d’Afrique en 2015.

Pour le sélectionneur des Lions de l’Atlas, cette Coupe d’Afrique 2019 est une nouvelle occasion d’aller chercher un troisième sacre avec une troisième sélection différente. Un exploit jamais réalisé à ce jour. Au-delà de l’aspect personnel, c’est tout le Maroc du football qui attend une couronne continentale depuis celle ramenée d’Addis Abeba en 1976.

Les Lions de l’Atlas se présentent à cette Coupe d’Afrique avec l’intention de chasser rapidement les doutes. Les poulains d’Hervé Renard restent en effet sur 2 défaites en amical contre la Gambie et la Zambie. Pour ne rien arranger, la sélection a vu un de ses éléments, l’attaquant Abderazzak Hamdallah, claquer la porte après avoir été retenu dans la liste des 23, dans des circonstances encore floues. Il faudra donc rebondir rapidement. En Egypte, le Maroc aura une motivation supplémentaire. C’est en effet la sélection égyptienne qui éliminait les Lions de l’Atlas en quart de finale (1-0). Quelle meilleure revanche que de soulever le trophée sur les terres des pharaons?

L’Afrique du sud et la Namibie en trouble-fête

Les outsiders de ce groupe D ne manquent pas d’attrait. L’Afrique du sud par exemple, reste sur une impressionnante série de 18 mois d’invincibilité. La question est de savoir si les Bafana Bafana sont capables de maintenir une telle dynamique sur le prochain mois. Stuart Baxter, le sélectionneur, préfère rester lucide. «Cette équipe est n reconstruction. Nous n’avons pas perdu un match en un an et demi, et c’est très encourageant. Mais faire de nous des favoris serait ridicule», a-t-il récemment déclaré. A défaut de retrouver leur statut dominant de la fin des années 1990 (champion 1996, finaliste 1998), il ne serait vraiment pas ridicule de voir les Sudafricains sortir de leur groupe.

De leur côté, les Brave Warriors namibiens n’ont ni le palmarès, ni le vécu de leurs adversaires dans la compétition. La sélection dirigée par Ricardo Mannetti n’en est qu’à sa troisième participation (après 1998 et 2008), n’a jamais passé le premier tour, et n’a même jamais remporté un match en phase finale de CAN. C’est peut-être justement ce qui en fait un adversaire à surveiller, d’autant plus que la Namibie a croisé chacun de ses adversaires dans le groupe D lors de ses précédentes participations: la Côte d’Ivoire et l’Afrique du sud en 1998, le Maroc en 2008.

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