Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Politique / Le président algérien intensifie son hostilité envers le Maroc

Le président algérien intensifie son hostilité envers le Maroc

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

Au fil des années, l’Algérie a ignoré les appels constants du Maroc au dialogue et à la paix dans la région. Au lieu de cela, les responsables algériens continuent d’intensifier les manœuvres diplomatiques contre Rabat. Dans une récente interview accordée au journal français Le Point, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ainsi avancé une nouvelle série de remarques hostiles à l’égard du Souverain, du Royaume et de sa souveraineté sur le Sahara. Il a également lancé que la reconnaissance américaine de la marocanité des provinces de Sud « ne signifie rien ».

Temps de lecture : 4 minutes

Au fil des années, l’Algérie a ignoréles appels constants du Maroc au dialogue et à la paix dans la région. Au lieu de cela, les responsables algériens continuent d’intensifier les manœuvres diplomatiques contre Rabat.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ainsi avancé une autre série de remarques hostiles à l’égarddu Royaume et de sa souveraineté sur le Sahara. Dans une récente interview accordée au journal français Le Point, il a déclaré sans scrupule, sans prendre le soin de choisir les bons mots sortant de la bouche d’un Chef d’Etat,que, s’ils avaient le choix entre l’indépendance et l’intégration, les Marocains vivant dans les provinces du Sud voteraient pour «l’indépendance parce qu’ils ne voudront plus être les sujets du roi du Maroc». Invraisemblable ! Commentle président de la République algérienne peut-il juger des intentions du peuple marocain et de son attachement à la monarchie ? N’est-ce pas ce même président qui avait fustigé l’ingérence de «certains pays dans les affaires internes de l’Algérie» ?

Le dirigeant algérien conteste la proclamation de Trump

Tebboune a également parlé d’une «rupture» entre l’Algérie et «la monarchie». Il s’en est pris directement à la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.Le dirigeant algérien a ainsi insinué que la région et ses habitants n’ont aucun lien historique, juridique ou sociologique avec le Maroc. Il a ajouté que la reconnaissance américaine «ne signifie rien. Nous ne pouvons pas revenir, verbalement, sur tout ce qui a été fait par Washington pour faire plaisir à un roi».

Depuis décembre 2020, lorsque l’ancien président Donald Trump a signé une proclamation présidentielle reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara, les responsables algériens ont ouvertement et secrètement manœuvré contre cette démarche. Après le départ de Trump de la Maison-Blanche, l’Algérie a activé son lobby américain pour inciter le président Joe Biden à annuler cette proclamation.

Les remarques du président algérien à l’encontre du Maroc ne sont pas les premières à être formulées ouvertement par l’Algérie contre le Maroc au cours de ces derniers mois. Les autorités politico-militaires algériennes partagent depuis longtemps un sentiment d’hostilité à l’égard du Maroc, s’ingérant constamment dans les affaires intérieures marocaines et diffamant le pays en dépit de la bonne foi et le soutien dont ont fait preuve les gouvernements marocains successifs envers l’Algérie.

Le Maroc prêt à reprendre le dialogue avec l’Algérie

Malgré les mauvaises intentions de l’Algérie et malgré sa volonté de continuer à promouvoir le séparatisme contre le Maroc, le roi Mohammed VI avait déclaré dans son discours de la Marche verte de 2018 que le Royaume reste attaché au rêve post-indépendance d’un Maghreb unifié et fort. Le Souverain avait exhorté l’Algérie à s’engager dans un «dialogue ouvert et franc». Il avait fait valoir que la rivalité politique prolongée entre les deux pays ne profite pas à l’Afrique du Nord et ne fait qu’empêcher la région de devenir la puissance économique qu’elle pourrait être. Non seulement un tel dialogue aboutirait au rétablissement de liens diplomatiques complets et à la réouverture des frontières entre les deux pays voisins, avait-il souligné, mais il permettrait à deux grands pays maghrébins de transcender leurs divergences et de se concentrer sur l’amélioration de la région pour ses peuples.

Cependant, l’Algérie, a fait la sourde oreille à l’appel du Maroc et du Roi et a continué à multiplier les manœuvres diplomatiques contre le pays. L’une de ces manœuvres a d’ailleurs eu lieu hier, le mercredi 2 juin, lorsque le Président Tebboune a rendu visite au leader du Polisario, Brahim Ghali, à son retour d’Espagne. Au cours de cette visite, il a déclaré à propos du soutien continu de l’Algérie au séparatisme que «les causes de la vérité sont la priorité de l’Algérie».

Lire aussi :Tebboune rend visite à Brahim Ghali à l’hôpital

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid Boutaleb

Depuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim…

Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMT

Ce mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é…

Expropriation : l’Algérie accuse le Maroc de manœuvres provocatrices

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch aurait franchi un pas audacieux susceptible d'intensifier les frictions diplomatiques avec l'Algéri…

Entretien : Nizar Berdai, l’homme qui fait résonner la voix de la jeunesse dans la politique

LeBrief : L'AMJP a-t-elle observé une évolution dans l'attitude des jeunes Marocains vis-à-vis de l'action politique depuis sa création ? Si…

Benkirane s’oppose fermement à la modernisation du Code de la famille

En utilisant une approche qui rappelle ses méthodes passées, Abdelilah Benkirane a invoqué l'autorité de la voix populaire, se positionnant …

Le parti de l’Istiqlal prépare son 18e congrès avec ambition

Samedi dernier à Bouznika, le Parti de l'Istiqlal (PI) a franchi une étape importante en validant la tenue de son 18e congrès national. Celu…

Asmaa Rhlalou : les dessous d’une démission

Depuis son installation en octobre 2021, la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a été à la tête d’une administration marquée par des défis et des…

Un nouveau chapitre franco-marocain ?

Dans une manœuvre diplomatique visant à dissiper les frictions entre la France et le Maroc, le président français Emmanuel Macron a conféré …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire